Le percement du nouveau tunnel des pyramides d’Euseigne sur la commune d’Hérémence (VS) a débuté mardi. Les travaux visent à̀ améliorer le confort et la sécurité des usagers du site, mais aussi à̀ préserver ces formations géologiques. Mise en service prévue en 2023.
Le nouveau tunnel des pyramides d'Euseigne, situé à environ 40 mètres au sud de ce qui sera bientôt l'ancienne route, devrait être mis en service dans dix-huit mois, soit à l'automne 2023.
"Ce nouveau tunnel est attendu depuis très longtemps par la population de la vallée", indique mardi à la presse Franz Ruppen, chef du département de la mobilité, du territoire et de l'environnement.
Tout en préservant les pyramides, ce nouveau tunnel permettra d'améliorer la sécurité des usagers puisque "le tracé actuel est trop étroit pour permettre aux poids lourds et cars postaux de croiser", selon le conseiller d'Etat Franz Ruppen.
Les "chapeaux" - blocs noirs - qui peuvent peser jusqu'à 20 tonnes et qui sont déjà en équilibre précaire ont permis aux pyramides en roche morainique, témoins de l'époque glaciaire, de résister plus longtemps à l’érosion.
Pyramides d'Euseigne (VS): les travaux ont commencé - Gallery
Le nouveau tunnel des pyramides d'Euseigne, situé à environ 40 mètres au sud de ce qui sera bientôt l'ancienne route, devrait être mis en service dans dix-huit mois, soit à l'automne 2023.
"Ce nouveau tunnel est attendu depuis très longtemps par la population de la vallée", indique mardi à la presse Franz Ruppen, chef du département de la mobilité, du territoire et de l'environnement.
Tout en préservant les pyramides, ce nouveau tunnel permettra d'améliorer la sécurité des usagers puisque "le tracé actuel est trop étroit pour permettre aux poids lourds et cars postaux de croiser", selon le conseiller d'Etat Franz Ruppen.
Les "chapeaux" - blocs noirs - qui peuvent peser jusqu'à 20 tonnes et qui sont déjà en équilibre précaire ont permis aux pyramides en roche morainique, témoins de l'époque glaciaire, de résister plus longtemps à l’érosion.
«Ce nouveau tunnel est attendu depuis très longtemps par la population de la vallée», indique mardi à la presse Franz Ruppen, chef du département de la mobilité, du territoire et de l'environnement. Il remplacera celui percé en 1947 qui passe sous les pyramides, classées dans l’inventaire des paysages, sites et monuments naturels d’importance nationale en 1983.
Avec le temps, l'érosion fera inévitablement disparaître ces formations géologiques naturelles, également appelées «cheminées de fées» ou «demoiselles coiffées». Mais les quelque 3000 véhicules qui les traversent de part en part quotidiennement contribuent aussi à leur affaiblissement. En 2016, le Grand Conseil valaisan a donc alloué un crédit d'engagement de 10,5 millions de francs pour réaliser une route de contournement.
Le percement aurait dû débuter à l’automne 2021, mais un recours contre l’adjudication de travaux, qui a depuis été écarté par le Tribunal cantonal, avait été déposé. Les recourants n'ayant pas fait appel, le premier coup de pioche a pu être agendé à ce mardi.
Projet touristique
Le nouveau tunnel, situé à environ 40 mètres au sud de ce qui sera bientôt l'ancienne route, devrait être mis en service dans dix-huit mois, soit à l'automne 2023. Tout en préservant les pyramides, il permettra d'améliorer la sécurité des usagers puisque «le tunnel actuel est trop étroit pour permettre aux poids lourds et cars postaux de croiser», souligne Franz Ruppen.
Celui-ci sera transformé en «espace piétonnier pour que les visiteurs puissent observer ces formations géologiques en toute sécurité, ajoute le conseiller d'Etat. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, puisque ces derniers se déplacent en bordure de la route cantonale.
Pour mettre encore plus en valeur le site, la commune d'Hérémence étudie de son côté la construction, à l'entrée du village d'Euseigne, d'un pavillon touristique. Cette structure d'accueil devrait notamment comprendre une terrasse, un espace d’exposition ainsi qu’une salle de projection.
Travaux délicats
Les travaux de forage seront délicats à mener, avait indiqué au début du mois de mars à Keystone-ATS Vincent Pellissier, chef du Service de la mobilité, mais «nous allons tout faire pour déstabiliser le moins possible ces demoiselles afin d'éviter qu'elles ne perdent leurs coiffes».
Ces «chapeaux» – les blocs noirs – qui peuvent peser jusqu'à 20 tonnes et qui sont déjà en équilibre précaire ont permis aux pyramides en roche morainique, témoins de l'époque glaciaire, de résister plus longtemps à l’érosion.
Durant le forage, les pyramides seront monitorées et «si nous constatons que les vibrations sont trop importantes alors on ralentira, voire arrêtera les travaux», relève encore Franz Ruppen. D'autres machines pourraient aussi être utilisées. A noter que les travaux n’entraîneront quasiment pas de perturbation du trafic.
Entre 10 et 15 mètres de haut
Ces pyramides, qui sont «dans un état de conservation rare», atteignent 10 à 15 mètres de haut, selon les données de l'Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels d'importance nationale. Au cours du XIXe siècle, quelques blocs sont tombés lors d’un tremblement de terre, d'autres ont été utilisés comme cibles dans le cadre d’activités militaires.
Depuis la fin du XIXe, les pyramides sont devenues l’une des principales attractions touristiques de la vallée.