Les demandes d'asile en Suisse ont continué à diminuer en 2018. Au total, 15'255 demandes ont été déposées, soit 15% de moins que l'année précédente. Il s'agit du niveau le plus bas en onze ans.
Les requérants qui ne remplissent pas les conditions nécessaires pour obtenir l'asile choisissent de moins en moins souvent la Suisse comme destination, affirme vendredi le directeur du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) Mario Gattiker lors d'un entretien avec le Blick. Selon lui, ce choix s'explique, car la Suisse statue très rapidement sur les demandes d'asile et que les requérants déboutés doivent quitter le territoire dans la foulée.
En outre, beaucoup moins de migrants arrivent de la Méditerranée via l'Italie. Ils passent davantage par le Maroc et l'Espagne. Or ces demandeurs d'asile ne voyagent pas par la Suisse, selon le responsable.
Les principaux pays de provenance des requérants en Suisse restent l'Erythrée, la Syrie et l'Afghanistan. Le nombre de requêtes de ressortissants érythréens en particulier est en forte baisse, détaille Mario Gattiker. Parmi le 2825 demandes d'asile érythréennes, seules 492 sont issues de personnes ayant fui vers la Suisse. Les autres cas sont liés à des naissances et à des regroupements familiaux.
Plus d'enfants
L'organisation Save the Children relève pour sa part un nombre croissance d'enfants et de jeunes mineurs demandant l'asile (41% contre 39% en 2017). L'année passée, 6280 demandes émanaient d'enfants.
La plupart des enfants réfugiés restent longtemps en Suisse. Il est important que le centre d’hébergement fournisse une éducation adaptée à leur âge pour qu’à l’avenir, ils puissent s’intégrer dans de bonnes conditions ainsi que pour faciliter leur scolarisation et leur entrée dans la vie active, explique Ömer Güven, directeur de l'organisation, cité dans le communiqué.
Situation instable
Selon Mario Gattiker, la tendance devrait rester la même en 2019 avec environ 15'500 nouvelles demandes d'asile. Toutefois, la situation reste instable et la pression migratoire internationale élevée, souligne-t-il. Plus de trois millions de Syriens vivent par exemple en Turquie.
D'ici mi-2019, le SEM va passer au peigne fin 2800 cas d'admission provisoire d'Erythréens. Il se penchera en priorité sur les dossiers de familles, de mineurs et de jeunes en formation. Le but est d'assurer rapidement une sécurité juridique pour ces personnes et de permettre l'intégration de celles qui peuvent rester en Suisse. Mario Gattiker estime que moins de 10% sera renvoyé en Erythrée.
Le SEM a durci sa pratique en 2016 concernant les Erythréens. Il a estimé que le seul fait d'avoir quitté illégalement le pays ne suffisait plus pour obtenir l'asile. Un retour en Erythrée est considéré comme acceptable pour les personnes libérées ou exemptées de leurs obligations militaires.
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