Revue de presse du dimanche 15 octobre 2023 Influence russe, transports plus chers, Coupe du monde de Zermatt en sursis

clsi, ats

15.10.2023 - 09:25

Les mystères autour de la nouvelle piste de la Coupe du monde de Zermatt/Cervinia, les tentatives russes d'influer sur l'opinion publique suisse et les pressions de l'OFT sur les transports publics pour augmenter les prix font les titres de la presse dominicale. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:

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KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Keystone-SDA, clsi, ats

Des transports publics plus chers

L'Office fédéral des transports (OFT) a fait pression pour que les transports publics augmentent leurs tarifs, 3,7% plus élevés dès le changement d'horaire prévu le 10 décembre. C'est ce que montrent des documents confidentiels que le SonntagsBlick a obtenus en vertu de la loi sur la transparence. «Des mesures tarifaires doivent être appliquées pour 2024, tant au niveau national que régional», peut-on lire dans une lettre du directeur de l'OFT Peter Füglistaler envoyée aux entreprises en charge des transports publics le 27 mars. M. Füglistaler indiquait même attendre «impérativement une mesure tarifaire supérieure à la moyenne» pour les transports régionaux.

Coupe du monde de Zermatt: un tracé qui se fait attendre

Le flou persiste sur la nouvelle piste de la Coupe du monde de Zermatt/Cervinia à moins d'un mois du début de l'épreuve. Malgré plusieurs demandes, les organisateurs ont refusé de livrer le tracé précis du parcours qui relie les deux stations suisse et italienne, écrit Le Matin Dimanche. Des secteurs, encore en plein chantier, déborderaient de la partie affectée pour les pistes de ski. De nombreuses voix critiques, dont plusieurs entraineurs internationaux, confient en outre de fortes craintes concernant l'avenir de la course, déjà annulée l'année dernière en raison d'un enneigement insuffisant. La Fédération internationale de ski (FIS) se dit prête à «dire stop à ces courses dans cinq ans ou avant».

Influence russe à travers les réseaux sociaux

Une vidéo, vue des centaines de milliers de fois sur X (anciennement Twitter), préoccupe le Service de renseignement de la Confédération (SRC). Le clip montre un homme à la peau foncé en train d'uriner dans une rue de Baden, dans le canton d'Argovie. Les comptes qui ont diffusé cette vidéo sont très probablement «d'influence russe», indique le SRC dans un rapport confidentiel que la NZZ am Sonntag a pu consulter. La Russie exploiterait activement le thème de la migration pour faire croire aux Etats européens qu'ils sont submergés par les réfugiés.

Swiss Steel en difficulté

Le producteur d'acier suisse Swiss Steel est en grande difficulté. Le cours de l'action s'est effondré à 10 centimes quatre ans seulement après l'assainissement de l'entreprise, qui s'appelait alors Schmolz + Bickenbach. Un nouvel assainissement et un aide étatique sont nécessaires, écrit la SonntagsZeitung. Swiss Steel a perdu près de 100 millions de francs au cours des douze derniers mois et ne vaut plus que 300 millions en bourse alors qu'elle affichait un capital propre de 500 millions à la fin du deuxième trimestre. La société est dominée par trois gros actionnaires: l'oligarque russe Viktor Vekselberg, le propriétaire d'Amag Martin Haefner et le patron de Stadler Peter Spuhler.

Swiss modifie ses conditions de réservation

La compagnie aérienne Swiss a discrètement durci ses conditions de modifications de réservation cette semaine. Les personnes qui achètent des billets dans les catégories Economy Light and Business Saver ne peuvent plus adapter leur réservation, même contre paiement, indique la SonntagsZeitung. Un porte-parole précise que ce changement est en réalité un retour à la normale après des ajustements temporaires appliqués durant la pandémie. Le but est de désormais «rendre la distinction entre les offres plus claire», dit-il.

Retour d'une subvention pour les moulins

Les grands moulins suisses pourraient bien récupérer une subvention cachée supprimée par le Conseil fédéral, indique la NZZ am Sonntag. Depuis le 1er janvier 2023, les moulins doivent produire 75 kg de farine d'usine à partir de 100 kg de blé importé. Cette limite était auparavant fixée à 55 kg, ce qui permettait aux moulins de se faire une large marge sur du blé bon marché acheté à l'étranger. Une astuce qui se répercutait sur le consommateur qui payait trop et les agriculteurs qui se retrouvaient avec un surplus de blé. Les moulins soutiennent une motion de l'UDC qui veut revenir à la règle des 55 kg. Le texte a été approuvé à la majorité au Conseil des Etats. Le National doit encore se pencher dessus.