Revue de presse Sanctions contre la Chine: l'indécision règne au Conseil fédéral

clsi, ats

22.1.2023 - 09:04

Les dérives au sein d'une communauté catholique valaisanne, les hésitations du Conseil fédéral quant aux sanctions à appliquer contre la Chine et le classement d'une procédure pénale contre un 'blackface' en Appenzell font les titres de la presse dominicale. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:

Une vue sur les quatre exemplaires des journaux du dimanche, avec la Sonntags Zeitung, le Sonntags Blick, Le Matin Dimanche et la NZZ am Sonntag,
Une vue sur les quatre exemplaires des journaux du dimanche, avec la Sonntags Zeitung, le Sonntags Blick, Le Matin Dimanche et la NZZ am Sonntag,
KEYSTONE

Keystone-SDA, clsi, ats

Sanctions contre la Chine: l'indécision règne

Le Conseil fédéral a attendu un an et demi avant de discuter de la reprise des sanctions prises par l'UE contre la Chine en raison des violations des droits humains commises à l'encontre des Ouïghours. La dernière discussion au sein du gouvernement remonte à début décembre, indique l'hebdomadaire alémanique NZZ am Sonntag. Et l'indécision règne. Le Conseil fédéral a décidé d'examiner de manière encore plus approfondie les bases juridiques existantes, indique le département fédéral de l'économie (DEFR) au journal. Une première discussion, lors de laquelle le DEFR n'a pas voulu s'engager, avait déjà eu lieu début septembre. L'UE avait elle décidé d'appliquer des sanctions au printemps 2021.

Manipulation et exorcisme une communauté catholique

De graves dysfonctionnements ont été constatés dans une communauté catholique valaisanne, révèle Le Matin Dimanche dans une large enquête. Plusieurs témoins et un audit dénoncent une emprise, des problèmes de santé et des exorcismes fréquents – parfois «sauvages»- au sein de la Fraternité Eucharistein, créée en 1996. «Il y a eu des phénomènes d'emprise et de manipulation dans l'organisation du temps des personnes jusqu'aux moindres détails de leur activité et de leur vie», est-il donné en exemple dans l'audit canonique datant de 2022. Le fondateur de la communauté, l'ancien secrétaire du PDC suisse romand Nicolas Buttet aujourd'hui suspendu de son ministère, conteste ces accusations. Il a déposé une requête en nullité à l'encontre des conclusions de l'audit.

Parmelin veut des logements plus abordables

Le ministre de l'économie Guy Parmelin veut plus de logements et à des prix plus abordables. Le Vaudois examine différentes mesures en ce sens avec l'Office fédéral du logement, indique l'hebdomadaire alémanique SonntagsZeitung. Une offre de logements insuffisantes limite le développement de l'économie et peut engendrer des tensions sociopolitiques, assure le conseiller fédéral UDC. «Nous devons trouver des moyens d'améliorer les conditions-cadres», déclare-t-il. A ses yeux, 50'000 nouveaux logements sont nécessaires chaque année. Actuellement, la tendance est à la baisse: 46'000 nouveaux logements ont été construits en 2021. Ce chiffre devrait être plus bas en 2022.

Blackfacing

Le ministère public d'Appenzell Rhodes-Extérieures a classé une procédure pénale pour 'blackfacing'. Un visage teint en noir «ne remplit pas en soi les conditions d'une discrimination raciale», est-il indiqué dans l'ordonnance de non-lieu que le SonntagsZeitung a pu consulter. Aux yeux du ministère public, le contexte doit être pris en compte. La procédure pénale avait été engagée après qu'un membre d'un choeur de yodleurs appenzellois s'est produit en public avec le visage teint en noir et en arborant une perruque frisée ainsi qu'une jupe en raphia.

Tout le monde doit payer

Le célibataire qui a vu son recours au Tribunal fédéral contre la redevance radio-télévision rejeté porte l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg, annonce le SonntagsZeitung. Le recourant s'étonne que les 1,3 million de personnes vivant seules en Suisse soient considérées comme des cas isolés. Dans un arrêt publié jeudi, le Tribunal fédéral n'avait pas constaté de discrimination à l'égard des personnes seules. La perception de la redevance se fait par ménage, quelque soit le nombre de personnes qui le composent. Le législateur en a décidé ainsi par souci d'uniformité et de proportionnalité administrative.