Revue de presseMarges abusives des fournisseurs d'électricité, policiers bâlois en colère
clsi, ats
23.7.2023 - 09:02
Les policiers bâlois qui refusent d'être filmés, les marges que se font des fournisseurs d'électricité sur le dos de leurs clients et le prix record des tickets pour voir Taylor Swift à Zurich font les titres de la presse dominicale. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:
Keystone-SDA, clsi, ats
23.07.2023, 09:02
23.07.2023, 09:06
ATS
Des marges sur le dos des clients
Des fournisseurs d'électricité optimisent leurs bénéfices au détriment des consommateurs desservis par l'approvisionnement de base. C'est ce que montrent des documents de l'Elcom, l'autorité indépendante de surveillance du marché de l'électricité, consultés par la NZZ am Sonntag. Son directeur, Urs Meister, ne souhaite pas nommer les exploitants en cause. Dans la branche, on entend dire qu'il s'agit tant de petits que de grands fournisseurs d'électricité, répartis dans toute la Suisse. Ils factureraient à leurs clients l'électricité la plus chère du marché au lieu de celle plus économique de leurs centrales hydroélectriques. Si cette pratique est légale, l'Elcom reproche un manque de transparence.
Les policiers ne veulent plus se faire filmer
Des policiers se sentent injustement catalogués par les vidéos qui les montrent lors d'interventions musclées. L'association des fonctionnaires de police de Bâle-Ville veut interdire l'enregistrement vidéo des actions de la police, indique la NZZ am Sonntag. «Si l'intervention des policiers est à chaque fois déformée de manière aussi flagrante, l'interdiction de filmer ne doit plus être un tabou», déclare le vice-président de l'association Harald Zsedényi. Le groupe bâlois compte porter cette revendication également sur le plan national.
Les employés d'UBS craignent pour leurs emplois
Les employés d'UBS doivent aussi craindre des licenciements dans le cadre du rachat de Credit Suisse. Les chefs des unités d'affaires des deux banques prévoient une coupe de 30% des emplois. «Dans la pratique», explique un collaborateur, «beaucoup plus d'employés de Credit Suisse que de l'UBS devraient toutefois être licenciés». En ce qui concerne l'immobilier, il est clair que les bureaux de l'Uetlihof à Zurich doivent être vidés. Si aucun nouveau locataire n'est trouvé – le bâtiment a été vendu au fonds de pension des fonctionnaires norvégiens – des frais inutiles d'un demi-milliard seront engagés. L'UBS tenterait actuellement de convaincre la ville de Zurich de racheter le bâtiment.
Pas moins de 168 francs pour voir Taylor Swift
Les Suisses doivent payer le prix fort pour assister au concert de Taylor Swift, qui a prévu deux dates à Zurich en 2024. Nulle part ailleurs en Europe on trouve des billets plus chers qu'en Suisse, selon la NZZ am Sonntag. L'option la plus économique – 168 francs – coûte presque quatre fois plus cher qu'à Varsovie. Et ce, pour exactement le même spectacle. Les fans suisses sont-ils arnaqués? L'agence en charge des concerts de la pop star américaine n'a pas souhaité s'exprimer. «En Suisse, les coûts de production sont plus élevés qu'ailleurs», avance Olivier Niedermann, chef de Ticketcorner, qui a organisé la prévente. Les artistes gagnent cependant en général davantage par représentation en Suisse.
Des arbres indigènes pour lutter contre la chaleurs en ville
Les arbres indigènes plutôt qu'exotiques sont à privilégier pour rafraîchir l'air dans les villes suisses, de plus en plus touchées par de fortes chaleurs, indique Le Matin Dimanche. Le chêne, le hêtre ou encore le platane apporteraient un meilleur ombrage que les végétaux du bord de la Méditerranée, de plus en plus utilisés par les municipalités. Mais pour déployer au mieux leurs effets rafraîchissants, ces arbres doivent bénéficier de meilleures conditions, et être recouverts par moins de béton. C'est ce que montre une étude de l'EPFL et l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage dans le canton de Genève. Lancée l'an dernier, elle vise à mieux comprendre l'effet des arbres sur les températures afin de créer des villes plus vivables en été. L'étude est encore en cours.