Revue de presseAffaire Berset : erreur française ? Les titres de la presse dominicale
clsi, ats
24.7.2022 - 09:56
De nouveaux éléments dans l'affaire du vol privé d'Alain Berset, la canicule en Suisse et en Europe et les prix en ligne des chaussures On de Federer font les titres de la presse dominicale. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:
Keystone-SDA, clsi, ats
24.07.2022, 09:56
24.07.2022, 09:58
ATS
Affaire Berset : info erronée de la sécurité française
Le conseiller fédéral Alain Berset aurait été arrêté lors de son vol privé le 5 juillet entre Fribourg et Châtellerault dans l'ouest de la France en raison d'une information erronée du côté de la sécurité aérienne française.
Le ministre a été appelé à trois reprises par radio avec l'identification «HB-TOR» alors que son avion de location portait en réalité l'identification «HB-TDR», a rapporté le SonntagsZeitung, qui a publié des enregistrements des messages radio samedi soir.
Le Fribourgeois n'a pas réagi à l'appel parce qu'il ne se sentait pas concerné par le sigle employé par les autorités françaises, selon des experts aéronautiques interrogés par le journal. Ni M. Berset ni les autorités françaises n'ont réagi pour le moment.
Federer - «On» : des inégalités de prix
Les chaussures de la marque On créée par Roger Federer coûtent jusqu'à 51% plus cher qu'à l'étranger lorsqu'on les achète en ligne, selon une comparaison de l'hebdomadaire SonntagsZeitung.
Le supplément varie entre 15 et 51% selon les produits et pays. La chaussure The Roger Pro, développée par la star du tennis, par exemple, coûte 270 francs en Suisse contre 198 francs en Allemagne, 197 francs en Grande-Bretagne et 194 francs aux Etats-Unis.
Des salaires et des coûts de distribution plus élevés dans les magasins de sport suisses ont entraîné une hausse des prix des chaussures de course en Suisse, répond une porte-parole de l'entreprise. «Nos prix en ligne sont alignés sur ceux du commerce du détail», ajoute-t-elle.
Thierry Burkart dans l'embarras
RUAG met le président du PLR Thierry Burkart dans l'embarras: alors qu'il défendait la vente de RUAG Ammotec lors de la session parlementaire de septembre, sa soeur était au même moment approchée pour siéger au conseil d'administration.
L’entreprise confirme qu’elle a été approchée plusieurs mois avant sa nomination en novembre, indique Le Matin Dimanche. Montant de la rémunération: 75’000 francs par an pour un 16%.
Contacté, le conseiller aux Etats assure qu’il n’était au courant de rien lorsqu’il s’est exprimé sur la vente d’Ammotec. «Évidemment, si j’avais su quelque chose, je n’aurais pas agi de la sorte et me serais abstenu», a-t-il commenté. Si sa parole n'est pas mise en doute, plusieurs parlementaires estiment qu'il aurait dû mentionner cette nomination après coup.
«Il n’y a plus eu de discussion en rapport avec ce dossier. La question ne s’est donc plus posée», justifie le président du PLR. De son côté, RUAG International rappelle que «tout membre du conseil d'administration est soumis à une obligation de confidentialité».
Alpinisme : itinéraire classique à éviter
Pour la première fois en plus de 100 ans, les guides de montagne de Grindelwald, dans l'Oberland bernois, renoncent à emprunter l'itinéraire classique des alpinistes jusqu'à la Jungfrau (4158 mètres).
Il existe un risque aigu de chutes de pierres dans la zone du sommet, après que la neige fondue a libéré des pierres, rapporte le journal alémanique Sonntagszeitung.
Plusieurs quasi-accidents ont déjà eu lieu avec des clients et des guides de montagne. En Valais également, où se trouvent plusieurs sommets parmi les plus hauts de Suisse, plusieurs itinéraires ne sont plus praticables en raison de la chaleur. Sur le versant italien du Cervin par exemple, les guides de montagne estiment depuis le milieu de cette semaine que les risques de chutes de pierres et d'éboulements sont trop importants, indique le SonntagsBlick. En France, les autorités déconseillent depuis la semaine dernière d'emprunter la voie classique pour monter sur le Mont-Blanc.
Moins de vacanciers au bord de la Méditerranée
De plus en plus de touristes renoncent à se rendre au bord de la Méditerranée en été avec la hausse des températures. C'est ce que montrent les chiffres analysés par l'agence de voyage suisse Kuoni pour le journal alémanique «NZZ am Sonntag».
Le groupe a comparé les mois de juillet et d'octobre, deux mois typiques de vacances d'été et d'automne. Alors qu'en 2009, la plupart des clients se rendaient en été en Crète, à Chypre et à Majorque, ces destinations sont désormais davantage fréquentées en automne.
«Si les destinations touristiques populaires sont de plus en plus visitées pendant l'intersaison, c'est une conséquence du changement climatique», indique un porte-parole de Kuoni.
Selon un rapport de la société de conseil Mckinsey, la ville turque d'Antalya, par exemple, qui attire environ 30% du tourisme turc, verra le nombre de jours où la température dépasse 37 degrés doubler d'ici 2050. Il en va de même dans le sud de l'Espagne et en Égypte.