Revue de presse Les infos du dimanche 31 juillet 2022

bas, ats

31.7.2022 - 09:26

La crise énergétique qui frappe l'Europe et la Suisse ainsi que la guerre en Ukraine font les titres de la presse dominicale. Il est également question des infractions dans le secteur biologique. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:

Une tasse a cafe pose sur le journal Francais Le Monde et le quotidien Suisse Le Temps ce mardi 25 septembre 2001 a Geneve. La societe editrice du quotidien francais "Le Monde" a pris une participation de 20 % dans le capital du "Temps", a annonce mardi ce dernier. Le nouvel actionnaire du quotidien suisse prend la place de la Fondation de famille Sandoz. Eric Hoesli, directeur-redacteur en chef du "Temps". Selon lui, la nouvelle donne au sein de l'actionnariat du quotidien n'impliquera pas de restructuration ni de suppressions d'emploi. L'operation a au contraire pour but "d'enrichir la matiere des uns et des autres", a poursuivi M. Hoesli. "Le Monde" est interesse
a l'economie suisse et aux activites internationales qui se deroulent a Geneve, alors que "Le Temps" compte "faire usage de l'extraordinaire reseau de correspondants" du quotidien franais. (KEYSTONE/Martial Trezzini) ===ELECTRONIC IMAGE===
Une tasse a cafe pose sur le journal Francais Le Monde et le quotidien Suisse Le Temps ce mardi 25 septembre 2001 a Geneve. La societe editrice du quotidien francais "Le Monde" a pris une participation de 20 % dans le capital du "Temps", a annonce mardi ce dernier. Le nouvel actionnaire du quotidien suisse prend la place de la Fondation de famille Sandoz. Eric Hoesli, directeur-redacteur en chef du "Temps". Selon lui, la nouvelle donne au sein de l'actionnariat du quotidien n'impliquera pas de restructuration ni de suppressions d'emploi. L'operation a au contraire pour but "d'enrichir la matiere des uns et des autres", a poursuivi M. Hoesli. "Le Monde" est interesse a l'economie suisse et aux activites internationales qui se deroulent a Geneve, alors que "Le Temps" compte "faire usage de l'extraordinaire reseau de correspondants" du quotidien franais. (KEYSTONE/Martial Trezzini) ===ELECTRONIC IMAGE===
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Keystone-SDA, bas, ats

Le Matin Dimanche: Pour faire face à la crise énergétique, la section zurichoise du PLR lance une pétition afin que les projets de nouveaux ouvrages hydroélectriques retenus par la Confédération soient mis en place sans attendre, révèle Le Matin Dimanche. Berne a identifié quinze projets de barrages susceptibles de doper de plus de 5% la production hydroélectrique de la Suisse. A terme, ces installations devraient produire 2 térawattheures (TWh) de courant supplémentaire. «Nous demandons que ces quinze projets soient mis en place immédiatement en passant par la voie politique», indique dans le journal le vice-président du PLR Philippe Nantermod. Selon lui, la mise en œuvre doit se faire par une loi fédérale, qui peut être passée dans les dix mois et qui ouvrira la voie à un possible référendum. «Mais on ne va pas attendre dix ans et risquer de revenir à la bougie ou arrêter les ascenseurs», lance le conseiller national valaisan.

NZZ am Sonntag: La Suisse devrait aussi participer à la réduction volontaire de sa consommation de gaz de 15% entre août 2022 et mars 2023, une mesure décidée par l'Union européenne (UE) cette semaine, avertit le Ministère allemand de l'économie et de la protection du climat dans la NZZ am Sonntag. Si l'Allemagne devait connaître une situation critique avec le gaz, les régions suisses approvisionnées par celle-ci seraient également concernées, ajoute le ministère. Il s'agit notamment du Rheintal st-gallois et du canton des Grisons, qui achètent leur gaz exclusivement et directement à l'Allemagne. La ministre suisse de l'énergie Simonetta Sommaruga a déclaré jeudi être favorable à une participation suisse au plan européen d'économie de gaz. Son département a indiqué à la NZZ am Sonntag qu'il se coordonnait avec le Département fédéral de l'économie pour mettre en place des mesures volontaires correspondantes à celles de l'UE.

SonntagsBlick: Après plusieurs semaines de travail intense pour éviter une pénurie de gaz en Suisse, le Conseil fédéral ne connaît toujours pas la quantité des réserves de gaz que les fournisseurs ont pu constituer à l'étranger, note le SonntagsBlick. «Nous ne disposons pas des données souhaitées», confirme au journal le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC). Selon le porte-parole de l'Association suisse de l'industrie gazière (ASIG), Thomas Hegglin, les fournisseurs de gaz ont atteint l'objectif de constitution de réserves de gaz fixé entre 75 et 100%. Ils sont «en bonne voie pour se procurer d'ici à novembre les options pour des livraisons de gaz supplémentaires non russes», ajoute-t-il.

SonntagsZeitung: Les Suisses se ruent sur les radiateurs électriques par crainte d'avoir froid l'hiver prochain, annonce la SonntagsZeitung. Le commerçant en ligne Digitec Galaxus a enregistré une explosion des ventes de ces appareils, bondissant de 370% en juin par rapport à juin 2021 et de 470% en juillet. Mais si tous ces radiateurs sont utilisés, cela aura des conséquences néfastes pour l'approvisionnement en électricité, avertit Michael Frank, directeur de l'Association des entreprises électriques suisses, dans le journal. Si les chauffages au gaz sont remplacés par des chauffages électriques de secours, «la consommation d'électricité augmentera massivement, alors que la situation est déjà tendue», explique-t-il.

SonntagsZeitung: Le réseau Internet par satellite du patron de Tesla Elon Musk, Starlink, pourrait pallier les défaillances des réseaux suisses en cas de pénurie d'électricité, écrit la SonntagsZeitung. Les réseaux de téléphonie mobile sont mal armés en Suisse pour faire face à de tels événements, car les antennes tombent rapidement en panne en cas de pénurie d'électricité. Starlink, qui est disponible en Suisse depuis plus de six mois, nécessite cependant des zones dégagées en hauteur pour être accessible. Le réseau est également cher, ajoute le journal. Le nombre de clients de l'entreprise en Suisse n'est pas connu. Dans le monde entier, ils sont 400'000.

SonntagsZeitung: Invoquant les sanctions contre la Russie, Postfinance interdit à la Société Ukrainienne en Suisse tous virements en Ukraine, considérée comme une zone de guerre, révèle la SonntagsZeitung. La relation d'affaires entre la filiale de La Poste et l'association ne peut être poursuivie que «dans la mesure où elle est utilisée exclusivement pour les affaires administratives en Suisse». L'association a été invitée à signer un accord complémentaire stipulant qu'"aucun paiement ne peut être effectué en provenance ou à destination de pays contre lesquels le Conseil fédéral a édicté des mesures de contrainte». «Cela nous empêche d'aider nos compatriotes», déclare dans le journal le président de l'association Andreï Lushnycky, qui dénonce «un scandale [...] indigne d'une institution qui appartient à l'Etat».

SonntagsBlick: Près de deux Suisses sur trois (64%) estiment que les conseillers fédéraux ne collaborent pas bien entre eux, révèle un sondage Sotomo, relayé par le SonntagsBlick. Il règne une rivalité évidente au sein de l'exécutif fédéral, commente dans le journal le directeur de l'institut de recherche Sotomo, Michael Hermann. «On essaie de se nuire mutuellement par des indiscrétions ciblées», précise le politologue, soulignant que cette atmosphère est perçue par la population. La ministre de la justice Karin Keller-Sutter obtient la meilleure note des sondés. Le ministre de l'économie Guy Parmelin arrive en deuxième position, juste devant la ministre de la défense Viola Amherd. Suivent les ministres des finances Ueli Maurer, de l'intérieur Alain Berset et de l'environnement Simonetta Sommaruga. Le président de la Confédération Ignazio Cassis ferme la marche.

NZZ am Sonntag: L'enquêteur spécial du Ministère public de la Confédération, Peter Marti, initialement mandaté pour enquêter sur des fuites dans l'affaire Crypto, investigue également sur de possibles violations du secret de fonctions dans le Département fédéral de l'intérieur commises lors de la pandémie de Covid-19, relate la NZZ am Sonntag. Selon deux sources, le directeur du groupe de presse Ringier, Marc Walder, serait personnellement concerné. Ringier confirme dans le journal avoir été «confronté à une enquête contre une tierce personne dans le cadre des investigations menées par le procureur fédéral extraordinaire Peter Marti». Le groupe souligne toutefois que «ni Ringier SA, ni ses filiales, ni ses organes, ni ses collaborateurs ne sont accusés dans cette procédure».

Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung: Les autorités suisses découvrent chaque année plus de 2600 infractions aux règles dans la filière biologique, révèlent Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. Cela équivaut à une moyenne d'un peu plus de deux infractions sur dix contrôles, ont calculé les journaux. Des violations et des irrégularités ont été constatées chez les fournisseurs de denrées alimentaires, les agriculteurs, les importateurs et les détaillants. La majorité des cas concernent des infractions mineures, par exemple un formulaire mal rempli. Urs Brändli, le président de Bio Suisse, relativise la gravité des chiffres, arguant «des millions de produits biologiques» vendus et d'une réglementation «extrêmement sévère». «Nos directives à elles seules s'inscrivent sur plus de 350 pages. En comparaison, les cas graves sont relativement peu nombreux», assure-t-il dans les journaux. La Confédération et les cantons ont fixé en 2018 un objectif national d'une infraction pour dix contrôles.

SonntagsBlick: Le groupe de reggae, dont le concert le 18 juillet à Berne avait été interrompu à la suite d'accusations d'appropriation culturelle, estime dans le SonntagsBlick qu'il est important de discuter de ce sujet. Mais la discussion s'est parfois égarée dans la mauvaise direction. «Beaucoup ne savent pas de quoi il s'agit en matière d'appropriation culturelle», déclare le chanteur Dominik Plumettaz. Cela a conduit à des commentaires tout sauf décents, offensant les personnes qui prennent le sujet au sérieux, ajoute-t-il. «Ce n'est pas possible». Le concert avait été interrompu, parce que des spectateurs ne se sentaient pas à l'aise avec le fait qu'un groupe de musiciens blancs portant des dreadlocks joue de la musique reggae.