Le PS en perte de vitesse Rösti et KKS sont les conseillers fédéraux les plus influents

misc, ats

2.12.2024 - 16:37

Albert Rösti est considéré par les électeurs comme le membre du Conseil fédéral le plus influent. Le ministre des transports devance d'une courte tête la ministre des finances Karin Keller-Sutter. Les Romands sont à la traine.

L'UDC a gagné de l'influence grâce au Bernois Albert Rösti (archives).
L'UDC a gagné de l'influence grâce au Bernois Albert Rösti (archives).
sda

Keystone-SDA, misc, ats

Près de deux tiers (64%) des personnes interrogées estiment qu'Albert Rösti est le membre du Conseil fédéral le plus influent, selon le sondage mené par l'institut Sotomo. Le Bernois s'était classé troisième lors du précédent baromètre mené en 2023. Alain Berset était alors considéré comme l'homme fort du Conseil fédéral.

Comme l'année dernière, Karin Keller-Sutter arrive en deuxième position. Soixante pour cent des sondés considèrent la radicale comme la plus influente. Le pourcentage chute ensuite à 26% pour la centriste Viola Amherd, qui arrive en troisième position.

Les deux membres PS du Conseil fédéral, Beat Jans et Elisabeth Baume-Schneider, arrivent en queue de peloton avec respectivement 8% et 6%. Douze pour cent des sondés jugent Guy Parmelin influent. Ignazio Cassis récolte lui 13% des votes.

Le PS en perte de vitesse

Le sondage montre que la population estime que le PS a perdu beaucoup d'influence suite au départ du Fribourgeois Alain Berset. A l'inverse, l'UDC en a gagné grâce au Bernois Albert Rösti. M. Jans et Mme Baume-Schneider ne sont pas parvenus jusqu'à présent à suivre les traces de leurs prédécesseurs socialistes, considèrent les auteurs de l'étude.

L'enquête porte également sur l'orientation du Conseil fédéral. Trente-neuf pour cent jugent le gouvernement plutôt trop à droite et 32% trop à gauche. L'orientation du collège est correcte pour 29% des sondés.

La proportion de personnes qui jugent le Conseil fédéral trop à droite n'a cessé d'augmenter depuis 2021. Elle est passée de 24% à 39%, précisent les auteurs de l'étude. La part de ceux pour qui le gouvernement est trop à gauche est restée presque stable sur la même période.