Social Travail.Suisse a réélu son président

ATS

14.9.2019 - 17:09

Adrian Wüthrich a défendu le congé paternité à la tribune du Conseil national mercredi.
Adrian Wüthrich a défendu le congé paternité à la tribune du Conseil national mercredi.
Source: KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE

Adrian Wüthrich entame un nouveau mandat à la tête de Travail.Suisse. Le conseiller national socialiste bernois a été réélu lors du congrès de la faîtière syndicale samedi à Berne, indique Travail.Suisse dans un communiqué.

Les délégués de Travail.Suisse ont par ailleurs adopté leur programme politique pour les quatre prochaines années. Leurs positions et revendications pour la période 2019 à 2023 figurent sous le titre «Façonnons du bon travail».

Trois résolutions ont également été adoptées. Inquiète de l'augmentation des chômeurs de plus de 50 ans en fin de droit, la faîtière appelle à une amélioration rapide de la situation. Et de proposer une bonne politique de formation continue, des conseils en orientation de carrière gratuits ou encore une analyse des effets de l'obligation de communiquer les postes vacants.

Travail.Suisse exige aussi que le droit à une rente prévu par le système des caisses de pension soit maintenu aussi pour les personnes pouvant se retrouver en fin de droit peu avant l'âge ordinaire de la retraite.

Réforme de la prévoyance

Dans un deuxième texte, la faîtière demande une réforme de la prévoyance professionnelle en raison de l'augmentation de l'espérance de vie et des bas taux d'intérêt. Elle propose de maintenir le niveau des rentes malgré un taux de conversion plus bas, de mieux assurer les personnes travaillant à temps partiel et de charger moins fortement les travailleurs âgés.

Dernier cheval de bataille: la numérisation et la formation continue. Travail.Suisse juge inconcevable que les investissements consentis dans ces domaines «soient uniquement à la charge des travailleuses et des travailleurs». Les syndicalistes appellent les pouvoirs publics et les employeurs à les soutenir financièrement et à leur accorder le temps nécessaire.

Le congrès bernois a également été l'occasion de présenter un état intermédiaire du «Projet8-3.ch». Lancé lors de l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l'égalité, il établit une liste noire et une liste blanche pour les entreprises qui procèdent ou non à une analyse de l'égalité salariale.

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