Cancérologie Un appareil de pointe à l'hôpital de Rennaz

ATS

19.2.2020 - 12:58

L'accélérateur linéaire IRM Elekta Unity de l'Hôpital Riviera-Chablais permet notamment de mieux discerner les tumeurs.
L'accélérateur linéaire IRM Elekta Unity de l'Hôpital Riviera-Chablais permet notamment de mieux discerner les tumeurs.
Source: Hôpital Riviera-Chablais

L'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) a mis en service un nouvel appareil de radiothérapie pour le traitement du cancer. L'établissement basé à Rennaz (VD) est le premier en Suisse à utiliser cette machine.

Celle-ci combine les technologies d'une imagerie par résonance magnétique (IRM) et d'un accélérateur linéaire de particules. L'appareil permet de visualiser la tumeur en temps réel et de voir comment elle réagit à la thérapie. «Le clinicien peut ainsi modifier ou adapter le traitement lors de chaque séance», explique le Dr Marc Pachoud, physicien médical et chef de groupe, cité mercredi dans un communiqué.

Cette IRM Linac Elekta Unity permet aussi de discerner avec davantage de précision la taille, la forme et la position de la tumeur. L'appareil sera «particulièrement efficace» pour les tumeurs situées dans des parties du corps qui bougent pendant la séance du traitement (tumeurs du systèmes gastro-intestinal ou uro-génital) ou pour les patients qui subissent des changements morphologiques au fil du temps (tumeurs de la tête ou du cou), note l'HRC.

Cette machine a coûté environ sept millions de francs. Plus de la moitié de son prix d'achat a été financée par la fondation privée de soutien de l'HRC. «Il est réjouissant de constater que ces technologies ne sont pas uniquement disponibles dans les grands hôpitaux universitaires», commente la Dre Evelyn Herrmann, médecin cheffe de l'unité de radio-oncologie.

L'hôpital de Rennaz, qui a ouvert ses portes fin 2019, utilise cette machine depuis le 13 janvier dernier. Une dizaine de patients ont été traités jusqu'ici au moyen de cet appareil. «Les premiers résultats sont encourageants: les patients se montrent satisfaits et ne ressentent pas d'effets secondaires», poursuit le communiqué.

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