«Pas de suspens, pas de surprise» Un dimanche de votation qui «ne sert presque à rien», selon Le Temps

ro, ats

9.2.2025 - 15:14

«Pas de suspens, pas de surprise et malheureusement presque pas de campagne»: Le Temps regrette un dimanche de votation qui n'a servi «presque à rien».

Pour l'éditorialiste du Temps, le Conseil fédéral et la Chancellerie doivent veiller à agender au mieux les dimanches de votation. (archives).
Pour l'éditorialiste du Temps, le Conseil fédéral et la Chancellerie doivent veiller à agender au mieux les dimanches de votation. (archives).
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Keystone-SDA, ro, ats

La question posée aurait pourtant dû déchaîner les passions, générer des débats philosophiques interminables. Malheureusement, ce fut le calme plat, commente le quotidien. «On peut supposer que ce sujet lasse déjà et surtout, cette initiative n’était pas du tout prioritaire pour les partis ou les différentes associations environnementales. Les jeunes pousses vertes étaient bien isolées.»

Pour l'éditorialiste du Temps, le Conseil fédéral et la Chancellerie doivent veiller à agender au mieux les dimanches de votation. Car les impératifs temporels s'accompagnent aussi de «beaucoup de calculs politiques». «Si les Suisses ont dû se prononcer sur 12 objets en 2024, c’était pour éviter des scrutins sensibles avant les élections fédérales de 2023.»

«Ces stratégies entraînent des goulets d’étranglement, suivis de vides». Et 2026 s'annonce déjà «pléthorique avec des sujets aussi sensibles que la neutralité ou la baisse de la redevance pour la SSR. Un meilleur équilibre favoriserait le débat et éviterait des trous dans le calendrier politique», conclut Le Temps.