Beauté Des scientifiques inversent les signes du vieillissement dans une étude «sans précédent»

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24.7.2018 - 12:51

Source: Covermedia

Des scientifiques ont trouvé comment inverser les signes associés au vieillissement comme les rides et la perte des cheveux sur des souris. La porte ouverte à un traitement ?

Beaucoup de gens utilisent de nombreux produits de beauté et traitements pour combattre le vieillissement. Mais si on pouvait réellement inverser la tendance pour les rides et la perte de cheveux ? Des scientifiques de l’Université d’Alabama à Birmingham (UAB) prétendent l’avoir fait dans une étude avec des souris.

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« Quand on induit une mutation qui implique un dysfonctionnement des mitochondries, la souris développe une peau très ridée et perd ses poils en quelques semaines, rapportent les chercheurs dans leur étude. Quand la fonction mitochondriale est restaurée en éteignant le gène responsable du dysfonctionnement des mitochondries, la peau de la souris redevient douce et sa fourrure épaisse, et l’on ne peut pas la distinguer d’une souris en bonne santé du même âge. »

Le Dr Keshav Singh, professeur de génétique à l’école de Médecine de l’UAB, a dit à propos de cette étude qu’elle était « sans précédent ». La mutation sur le modèle murin a été induit quand l’antibiotique doxycycline a été ajouté à la nourriture ou à l’eau, causant une diminution de l’ADN des mitochondries en rendant inactif l’enzyme qui réplique l’ADN.

Au bout de quatre mois, les souris ont montré des signes de vieillissement naturel, comme les poils grisonnants, réduction de la densité de la pilosité, perte de poils, mouvements ralentis et léthargie. Des rides ont été repérées entre la quatrième et la huitième semaine après l’induction de la mutation, et les femelles ont eu davantage de rides que les mâles.

Cependant, la perte de poils et les rides ont pu être inversées en arrêtant la mutation. Peu de changements ont été constatés sur les autres organes quand la mutation a été induite. Cela laisse supposer que la mitochondrie joue un rôle plus important pour la peau que pour d’autres tissus.

« Ce modèle murin devrait conduire à une opportunité sans précédent de développer des médicaments thérapeutiques et en prévention pour développer des stratégies qui augmentent les fonctions mitochondriales dans le traitement des pathologies avec des problèmes de vieillissement de peau et de perte de cheveux et d’autres maladies humaines dans lesquelles un dysfonctionnement mitochondrial joue un rôle significatif », ajoute le Dr Singh.

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