Alimentation Etre en famille ou entre amis nous inciterait à manger davantage

Relaxnews

7.10.2019 - 10:15

Des recherches antérieures ont montré que ceux qui mangeaient en compagnie d'autres personnes consommeraient jusqu'à 48% plus de nourriture que les personnes qui préfèrent casser la croûte en solo.
Des recherches antérieures ont montré que ceux qui mangeaient en compagnie d'autres personnes consommeraient jusqu'à 48% plus de nourriture que les personnes qui préfèrent casser la croûte en solo.
Source: Relaxnews

Une méta-analyse suggère que nous avons tendance à manger davantage lorsque nous sommes en groupe. Un phénomène que les chercheurs appellent «facilitation sociale de l'alimentation». 

Qui n'a jamais éprouvé la sensation d'avoir fait des réserves de nourriture pour des jours entiers en sortant d'un repas de famille? Cette tendance à manger plus que de raison lorsque nous sommes en société n'est pas un mythe et aurait même, d'après une nouvelle étude parue dans The American Journal of Clinical Nutrition, une explication scientifique. 

Des recherches antérieures ont montré que ceux qui mangeaient en compagnie d'autres personnes consommeraient jusqu'à 48% plus de nourriture que les personnes qui préfèrent casser la croûte en solo.

Afin de tenter d'expliquer ce phénomène, des chercheurs de l'université de Birmingham, de l'université de Bristol (Angleterre) et de l'université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) ont passé 42 études en revue consacrées au sujet.

Deux d'entre elles ont montré que l'effet du contexte social sur l'alimentation pouvait être en partie lié à la longueur des repas et aux attitudes «appropriées» vis-à-vis de notre manière de manger. 

Les normes sociales jouent également un rôle

Ce phénomène, qualifié de «facilitation sociale de l'alimentation», peut par exemple s'expliquer par le fait que manger avec d'autres personnes est généralement plus agréable. Cette récompense sociale pourrait donc être à l'origine d'un excès de nourriture, suggère l'étude.

Selon les chercheurs, les normes sociales, qui «permettent» de manger en grande quantité lorsqu'on est accompagné, alors que cet excès de nourriture peut être moins bien perçu lorsqu'on est seul, joueraient également un rôle important.

En revanche, cette tendance se vérifie moins lorsque les tablées sont composées de convives qui se connaissent peu (voire pas du tout) entre eux, notent les auteurs de l'étude: «Les gens veulent transmettre des impressions positives aux personnes qui leur sont étrangères. Le choix de petites portions peut fournir un moyen de le faire et c'est peut-être la raison pour laquelle la facilitation sociale de l'alimentation est moins prononcée parmi les groupes d'étrangers», suppose la Dre Helen Ruddock, professeure à l'École de psychologie de l'Université de Birmingham et autrice principale de l'étude. 

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