Dépression pendant le confinementLes femmes et les jeunes plus à risque de dépression pendant le confinement
Covermedia
6.5.2021 - 17:24
Hommes et femmes ne sont pas égaux face à la dépression. C'est en tout cas la conclusion d'une étude britannique selon laquelle les femmes ont développé plus de symptômes de dépression pendant le 3ème confinement.
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06.05.2021, 17:24
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Les femmes et les jeunes adultes étaient plus susceptibles de souffrir de dépression pendant le troisième confinement lié au Covid-19.
En janvier dernier, l'Angleterre a été plongée dans une nouvelle période de confinement strict, après que les cas ont commencé à augmenter de manière significative, avec plus de 68 000 nouveaux cas de coronavirus signalés en une seule journée.
Selon l'Office for National Statistics (ONS), quatre femmes sur dix âgées de 16 à 29 ans ont été affectées par ces restrictions strictes, contre seulement 26 % des hommes.
Les données de l'ONS révèlent également que les adultes vulnérables et les personnes handicapées, ainsi que les personnes issues de zones défavorisées, sont plus susceptibles de souffrir de dépression.
Environ 39% des personnes handicapées ont signalé des symptômes dépressifs, contre 17 % des hommes, 24 % des femmes et 25 % des personnes vivant seules.
Un adulte sur cinq a par ailleurs souffert de dépression au début de l'année, ce qui représente plus du double des niveaux observés avant le début de la pandémie sanitaire mondiale en mars de l'année dernière.
Les données fournies par les médecins généralistes d'Angleterre font état d'une diminution du nombre de cas de dépression diagnostiqués en 2020 par rapport à 2019. Toutefois, l'ONS a suggéré que les gens ne cherchaient peut-être pas à obtenir de l'aide pendant la pandémie en raison des recommandations du gouvernement de rester à la maison.
Avant le début de la pandémie, 10 % des adultes ont déclaré ressentir une certaine forme de dépression, et plus de deux fois plus d'adultes (19 %) à travers la Grande-Bretagne ont signalé des sentiments de dépression à l'automne dernier, après la première vague, ce chiffre passant à 21 % au début de 2021.