Alimentation Manger du poisson deux fois par semaine peut repousser les maladies cardiaques

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18.5.2018 - 20:27

Source: Covermedia

D’après une nouvelle recommandation parue dans la revue Circulation, manger du poisson deux fois par semaine serait bénéfique pour la santé. Cela permettrait de réduire les risques de maladies cardiaques.

Un nouvel avertissement des scientifiques publié dans la revue Circulation de l’American Heart Association a confirmé les recommandations de l’organisation qui affirme que manger du poisson, notamment les poissons riches en acides gras Oméga-3, peut diminuer les risques d’insuffisance cardiaque, de maladie coronarienne, d’arrêt cardiaque, et les types d’arrêts cardiaques les plus fréquents.

« Depuis que le dernier avertissement sur la consommation de poisson a été dévoilé par l’Association en 2002, les études scientifiques ont découvert les effets bénéfiques de manger des fruits de mer riches en acides gras Oméga-3, surtout quand ils remplacent des aliments moins sains comme les viandes qui sont fortes en acide gras saturé qui bouchent les artères », a déclaré le Dr Eric B. Rimm, président du groupe d’écriture de l’American Heart Association et professeur d’épidémiologie et de nutrition à la Harvard T.H. Chan School of Public Health. Les représentants de l’American Heart Association recommandent de manger 100 grammes de poissons non frits. L’accent devrait être mis sur le poisson gras comme le saumon, le maquereau, le hareng, la truite de lac, les sardines ou le thon blanc, qui sont tous forts en acides gras Oméga 3.

La recommandation a été établie par un panel d’experts en nutrition qui a aussi pris en considération des études sur le mercure dans le poisson. Le mercure se trouve dans la plupart des fruits de mer mais principalement dans les grands poissons comme les requins, l’espadon, le maquereau roi, le thon obèse, le marlin et l’hoplostète orange.

À l’issue de leur recherche, les spécialistes ont conclu que si la contamination au mercure peut être associée à de sérieux problèmes neurologiques chez les nouveau-nés, la recherche scientifique existante affirme que la contamination n’a pas d’effets nocifs sur le risque de maladie cardiaque chez les adultes, et que les bénéfices liés à la consommation du poisson sont considérablement plus importants que les risques associés à la contamination au mercure, surtout si une variété de fruits de mer est consommée.

L’importance des techniques de la pisciculture et d’autres sujets est aussi mentionnée.

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