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Épidémie en Suisse Attention, une grippe peut en cacher une autre!
Face à la grippe et bien qu'il faille s'armer de patience pour en venir à bout, il s'agit avant tout de rester prudent car il n'existe pas qu'un seul virus, contrairement à la varicelle ou aux oreillons.
Les campagnes de vaccination contre la grippe reviennent chaque année et pourtant, la saison 2019 bat son plein. Si l’on peut estimer son intensité, elle n’est pourtant jamais la même d’année en année, compte tenu de la diversité de virus qui la composent.
Pluralité de souches du virus de la grippe
Être frappé par un virus immunise contre le risque de le contracter une seconde fois. Mais pour la grippe, ce n’est pas aussi simple, puisqu’elle est plurielle. En effet, il existe plusieurs types de souches au virus de la grippe (A, B et C), dont plusieurs sous-types pour la souche A et B. De plus, ces sous-types évoluent selon les saisons et les personnes infectées. C’est cette combinaison de facteurs qui explique qu’il est possible, pour une seule personne d’être atteinte plusieurs fois par la grippe.
Un risque amoindri si l’un des virus domine les autres
Chaque année, de «nouvelles» grippes arrivent donc avec l’hiver, leur sévérité et leur rapidité de propagation dépendant non seulement de la nature de leur souche, mais aussi du système immunitaire des individus comme le rappelle l'Office fédéral de la santé publique.
Cependant, le risque d’être atteint par plusieurs virus de la grippe est amoindri si l’une des souches domine les autres. En Europe, c’est le cas de la saison hivernale 2018/2019, où comme le rapporte France Soir dans un article du 5 février, «l’Institut de veille sanitaire (InVS) a relevé qu’environ 70% des cas de grippe concernaient des virus de type A non sous-typés.» Toujours selon France Soir, il est très rare dans le monde que les virus de type B et C dominent les autres souches de virus. La vaccination, bien qu’elle ne soit pas efficace à 100% reste donc, en matière de prévention, la précaution la plus efficiente en l’état actuel de la science.
Une maladie à ne pas minimiser, à tous les âges
Si comme le rappelle Grippe65+, les seniors sont les plus exposés à la prolifération de ces virus, la grippe n’est pas une maladie à prendre à la légère et ce, quel que soit l’âge auquel elle est contractée. Ses modes de transmission résident dans les gestes les plus anodins et les conséquences de la grippe peuvent être importantes, telles qu’une surinfection pouvant aller jusqu’à la pneumonie chez certains sujets.
La difficulté, comme le rappelle le docteur Téa Collins, conseillère médicale auprès de l’Association médicale mondiale sur les questions de santé mondiale et membre du comité de rédaction d’Influenza Hub, est que «nous devons nous protéger contre la grippe car elle est quasi impossible à traiter. La prévention passe par des gestes d’hygiène et par l’immunisation, des choses simples comme se laver les mains, se couvrir la bouche, nettoyer les poignées de porte et demander de l’aide en cas de fièvre persistante. »
La grippe en Suisse
En 2019, en Suisse, la grippe est bien présente
En Suisse, selon l’Office fédéral de la santé publique, «la propagation de la grippe est répandue dans les cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud et Valais et très répandue dans le reste du pays» et s’étend, selon les chiffres relevés au 5 février.
En effet, durant cette seule semaine «150 médecins du service Sentinella ont rapporté 31,1 cas d’infections grippales pour 1000 consultations», en augmentation par rapport à l’an dernier, où 27 cas avaient été recensés selon la même méthode de calcul. Au ratio, cela représente 241 personnes touchées par la grippe sur 100'000 habitants.
Ces données sont obtenues grâce aux déclarations hebdomadaires des affections grippales par les médecins Sentinella qui sont chargés de surveiller l’évolution des cas de grippe en Suisse. Cette année, contrairement aux prévisions habituelles, les sujets les plus touchés sont les jeunes enfants, jusqu’à 4 ans. Les cas de grippe toucheraient donc moins les personnes âgées de plus de 65 ans, comparé à la saison dernière.
10 mythes autour de la toux
Beaucoup de mythes se sont construits autour de la toux. Nous savons désormais ce qui est vrai et ce qui est faux.
Photo: Getty Images
Le lait et le miel: l'effet apaisant du lait chaud au miel n'a toujours pas pu être prouvé. Au contraire, le lait peut favoriser la formation de mucosités, ce qui a bien sûr un effet plutôt contre-productif sur la guérison de la toux.
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Le sport: il est certes vrai que le sport a un effet négatif sur la toux, mais une longue promenade peut être réellement favorable à la guérison.
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Le risque de contagion: en dépit des idées répandues, la toux est toujours aussi contagieuse même quand les autres symptômes se sont estompés depuis longtemps.
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Mettre la main devant la bouche: quand on met la main devant sa bouche, on empêche certes que les agents pathogènes ne se propagent dans la pièce, mais on les transmet par la suite partout avec la main. Il est donc mieux de tousser dans son coude ou dans sa manche.
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Prendre de la vitamine C: l'excédent de vitamine C est tout simplement éliminé par le corps; il est donc inutile de prendre des pilules de vitamines si l'on en absorbe déjà suffisamment avec son alimentation. En tout cas, la vitamine C peut soutenir le système immunitaire.
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Prendre des antibiotiques: la toux due à un rhume est causée par des virus. Prendre des antibiotiques ne change rien. S'il s'agit d'une coqueluche, causée par des bactéries, il en va autrement.
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Le jus de sureau: le jus des baies de sureau ne prévient certes pas la toux, mais il peut réduire les symptômes tels qu'une irritation de la gorge. On peut aussi l'essayer lorsqu'on n'est pas malade.
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Les bonbons contre la toux: il en va de même pour ces bonbons. Ils peuvent certes calmer les envies de tousser mais ne contribuent pas au processus de guérison.
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Faire des inhalations: ce n'est pas un mythe, faire des inhalations aide! La vapeur chaude aide à se débarrasser des mucosités bien incrustées.
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Ne pas se retenir de tousser: il ne faut pas se retenir lorsqu'il s'agit d'une toux grasse, mais s'il s'agit d'une toux sèche, on doit faire plus attention. Il est mieux de «tousser doucement», c'est-à-dire de fermer le poing et de tousser dedans, de telle façon à ce que les joues se gonflent. Cette technique ménage les bronches.
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Voici 10 accessoires indispensables contre le froid
Pour garder la tête au chaud avec style, rien de mieux qu'un feutre. En cachemire, il n'en sera que mieux. Attention à bien l'imperméabiliser avant de sortir.
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Le duffle-coat n'a jamais vraiment quitté le dressing de l'homme chic et fait un retour en force cet hiver. Vous pouvez en effet porter votre costume en-dessous sans aucun problème. C'est le manteau de l'homme preppy par excellence.
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Cela paraît évident dit comme ça, mais tout le monde ne pense pas à s'offrir une belle paire de gants en cuir. Car il vous faut de la qualité pour ne pas avoir froid. Un investissement, certes, mais qui vous durera longtemps.
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Le blouson en cuir protège du vent et du froid. Et pour ne pas l'abîmer sous la neige, portez-le comme une veste de costume, sous un long manteau. A vous le côté James Dean.
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Les Britanniques du nord de l'Angleterre l'ont compris depuis longtemps: la parka est le vêtement indispensable pour braver les éléments. Et cet hiver, avec le revival des années 90 et donc de la Britpop, ce manteau est plus qu'indispensable à l'homme qui veut rester à la pointe de la tendance.
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Vous possédez sans doute une écharpe, mais cette année, elle se porte en format XXL. Une excellente nouvelle car vous pourrez faire plusieurs tours pour protéger votre cou et ainsi ne pas attraper un vilain rhume. Le tout en restant très stylé...
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Le sous-pull vous rappelle les mauvais souvenirs des années 70? Arrêtez tout de suite, il est redevenu hype en 2019. Choisissez-le en matière intelligente qui vous protègera encore mieux du froid, comme en propose Uniqlo.
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Le blouson en (faux) shearling a fait une percée cet hiver dans le dressing des hommes qui ont du style avec un brin de révolte en eux. Cousin du cuir de biker pour les temps plus rudes, il vous permettra de ne pas du tout sentir les frimas.
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Le manteau oversize est très versatile tout en vous tenant bien au chaud. Vous pouvez le porter ouvert, pour un style nonchalant, ou bien le ceinturer avec une grosse boucle pour un aspect plus couture.
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Si vous pensez que quiconque porte une chapka a l'air ridicule, il va falloir vous y faire, car ce couvre-chef est déjà sur de nombreuses têtes et était de tous les podiums ou presque de la Men's Fashion Week de l'automne prochain. Alors, prenez une longueur d'avance !
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