Lifestyle Bonheur : votre humeur dépend de ce que vous mangez

Relaxnews

12.12.2017 - 13:19

Après 30 ans, les antioxydants (fruits et légumes) garantissent une humeur au beau fixe.
Après 30 ans, les antioxydants (fruits et légumes) garantissent une humeur au beau fixe.
Relaxnews

Pour garder le moral au beau fixe, une nouvelle étude américaine publiée ce mardi dans la revue Nutritional Neuroscience invite à choisir différentes familles d'aliments selon son âge pour s'adapter à la chimie du cerveau. Après 30 ans, les antioxydants préviennent les troubles de l'humeur.

L'étude pilotée par des chercheurs de l'université de Binghamton à New York aux États-Unis montre que l'humeur chez les 18-29 ans est fortement influencée par des aliments comme la viande qui augmentent les taux de concentrations de certains neurotransmetteurs dans le cerveau, comme la sérotonine et la dopamine connues pour booster l'humeur.

L'activité physique pratiquée régulièrement augmente également la concentration de ces neurotransmetteurs, confirme l'étude qui a identifié les différents groupes alimentaires consommés associés à la neurobiologie du cerveau, grâce à un questionnaire anonyme en ligne sur des groupes de réseaux sociaux.

D'après les résultats, les jeunes adultes qui ont consommé moins de trois fois par semaine de la viande rouge ou blanche et qui ont bougé moins de trois fois par semaine avaient un moral en berne.

Après 30 ans, un autre mode de régime alimentaire semble déterminant pour être heureux : les antioxydants (fruits et légumes) garantissent une humeur au beau fixe tandis que le café ou les glucides, surtout les ingrédients à index glycémique élevés (farines blanches, biscuits, pâtisseries, viennoiseries), augmentent ce qu'on appelle le stress oxydatif et activent le système nerveux sympathique. Certains comportements comme sauter le petit déjeuner y contribuent également, selon l'étude.

"En vieillissant, il y a une augmentation de la formation de radicaux libres dans l'organisme d'où notre besoin plus important en antioxydants. Ces radicaux libres causent des perturbations dans le cerveau qui augmentent le risque de détresse mentale", explique Lina Begdache.

Les chercheurs soulignent qu'il existe une différence de la morphologie cérébrale entre les hommes et les femmes si bien que le type d'aliments consommés peut agir de manière différente sur l'humeur, expliquant les troubles de l'humeur plus importants selon le sexe.

Pour consulter l'étude : http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/1028415X.2017.1411875

Retour à la page d'accueil