LifestyleÇa veut dire quoi ? LGBTQI+ : à quoi se réfère le «I» ?
Relaxnews
29.6.2020 - 17:18
Chaque semaine, ETX Studio décrypte pour vous un phénomène qui fait l'actualité. Cette fois, focus sur le sigle LGBTQI+. Et plus spécifiquement sur la signification de la lettre «I», qui désigne les personnes intersexes.
Utilisé depuis les années 90, le sigle LGBT englobe les termes «lesbien» (L), «gay» (G), «bisexuel» (B) et «trans» (T). Cet acronyme a évolué au fil du temps, notamment pour inclure d'autres orientations sexuelles et identités de genre tels que «queer», qui correspond aux personnes ne se reconnaissant pas dans les identités hétérosexuelles et cisgenres (individus qui s'identifient au genre attribué à leur naissance).
Si les anglo-saxons ont adopté le sigle LGBTQQIP2SAA afin de regrouper de multiples identités de genre et orientations sexuelles, l'utilisation la plus courante en France reste LGBTQ, auquel on ajoute le signe + pour inclure les nombreuses autres variations de genre (il en existe plus de 50).
Mais depuis ces dernières années, il n'est plus rare de lire LGBTQI+. Le «I» fait référence aux personnes intersexes, c'est-à-dire nées avec des organes génitaux ne pouvant être considérés ni comme «masculins» ni «féminins» aux yeux de la société. En France, on estime qu'environ 200 bébés naissent intersexes chaque année.
A l'origine, ce phénomène est décrit par le terme «intersexualité». «Nous préférons toutefois parler d'intersexuation, afin d'éviter toute confusion avec une identité sexuelle, explique à ETX Studio Loé, membre du Collectif Intersexes et Allié.e.s-OII France, association entièrement consacrée aux personnes intersexes en France.
«Pas qu'une simple opération dont l'enfant ne se souviendra plus»
Si l'intersexuation a pris une dimension politique, c'est parce que les personnes concernées sont fréquemment victimes de répressions sociales et médicales liées à leurs caractéristiques sexuelles. Les bébés nés avec plusieurs organes génitaux subissent souvent des actes chirurgicaux pour «devenir» garçon» ou «fille».
Or, trop souvent, ces opérations sont lourdes, invasives et traumatisantes, d'autant qu'elles peuvent s'avérer multiples et être de nouveau pratiquées à l'apparition de la puberté. Pratiques médicales dénoncées depuis plusieurs décennies par les associations intersexes.
«C'est une décision loin d'être anodine. Le fait d'opérer un enfant à sa naissance nie la nécessité de demander son consentement, et les parents ne sont pas toujours armés pour prendre la meilleure décision ou s'en remettent souvent à l'avis des médecins. Couper un clitoris dès la naissance correspond-il vraiment à un caractère d'urgence ?«, déplore Loé.
Vendredi 26 juin, la Fondation Jean Jaurès a publié un rapport dans lequel elle dénonce les interventions chirurgicales «précoces», pratiquées «sans consentement libre et éclairé» et «sans nécessité vitale» sur des enfants intersexes en France.
«L'absence de sanctions réelles, le défaut de réparation pour les victimes ainsi que la difficulté pour beaucoup d'entre elles d'accéder à leur dossier médical sont autant d'indices que le sujet est encore tabou», déplorent les autrices du rapport.
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