Lifestyle L'activité physique pourrait aider à guérir d'une lésion de la moelle épinière

Relaxnews

11.4.2019 - 19:18

Des scientifiques ont identifié une voie moléculaire liée à l'activité physique qui stimule la régénération nerveuse après une lésion au niveau de la moelle épinière.
Des scientifiques ont identifié une voie moléculaire liée à l'activité physique qui stimule la régénération nerveuse après une lésion au niveau de la moelle épinière.
Source: Relaxnews

Une étude internationale menée chez le rat et la souris montre que l'activité physique renforce la capacité régénératrice du système nerveux périphérique, où se situent les nerfs crâniens et spinaux.

Publiée dans le journal Science Translational Medicine, cette nouvelle étude dirigée par des scientifiques de l'Institut des neurosciences UMH-CSIC à Alicante (Espagne) et de l'Imperial College de Londres (Angleterre) a identifié une voie moléculaire liée à l'activité physique qui stimule la régénération nerveuse après une lésion de la moelle épinière. 

Les scientifiques ont administré aux rats un composé qui augmente l'activité d'une protéine appelée CBP six heures après l'apparition de la lésion de la colonne vertébrale, puis une fois par semaine. Grâce au traitement expérimenté dans ces recherches, les rats atteints d'une lésion de la moelle épinière, qui ne pouvaient plus marcher correctement, ont retrouvé une mobilité significative au niveau de leurs pattes arrière, en comparaison du groupe de contrôle d'animaux témoins qui n'a pas reçu de traitement.Même si cette piste devra faire l'objet d'essais cliniques pour démontrer l'efficacité et la non-dangerosité d'un tel traitement chez les humains, ces résultats montrent une association possible entre la pratique d'une activité physique et la guérison d'une lésion au niveau de la moelle épinière. «Nos travaux montrent que l'enrichissement de l'environnement par une cage plus grande, la présence d'autres souris, de tunnels, et de roues augmente l'activité des neurones. Cette stimulation entraîne des changements dans l'expression des gènes qui rendent les nerfs plus susceptibles de se régénérer», explique la Dre Simone Di Giovanni, professeure à l'Imperial College de Londres, qui a coordonné l'étude.

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