Mobilité L'usage du vélo en hausse de 22% à Genève durant la crise sanitaire

ATS

7.9.2020 - 12:17

Des bandes cyclables avaient fleuri au centre-ville de Genève à la fin du semi-confinement (archives).
Des bandes cyclables avaient fleuri au centre-ville de Genève à la fin du semi-confinement (archives).
Source: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

Le vélo est un moyen de locomotion de plus en plus prisé à Genève. Durant la crise sanitaire, son usage a connu une augmentation de 22% par rapport à la même période de 2019. Ces résultats confortent les autorités dans leur politique visant à encourager les déplacements à bicyclette au centre-ville.

La création d'aménagements pour les vélos lors de la crise sanitaire a porté ses fruits. Le canton et la Ville de Genève ont tiré lundi un bilan positif du programme qui sera «partiellement» poursuivi. Des bandes cyclables provisoires ont pu être testées et seront adaptées en fonction des besoins et des observations futures.

Par rapport aux vacances scolaires de 2019, une nette progression du nombre de vélos a été constatée cette année. A l'avenue d'Aïre et au quai Ernest-Ansermet, où existent des bornes de comptage, le nombre de cyclistes est passé d'un été à l'autre de 193'799 à 236'282, ce qui représente une augmentation de 22%.

Les pistes cyclables provisoires, qui ont provoqué une grosse polémique à Genève dans un premier temps, ont connu un succès croissant entre le mois de mai et la fin août. Elles ont enregistré un pic de fréquentation durant la dernière semaine de juin et lors de la première semaine de la rentrée scolaire.

Des VLS en trop petit nombre

Les services de prêt de vélos ont aussi vécu un été agité. Genève Roule a enregistré une hausse de 42% de ses prêts par rapport à la même période de 2019. Le tout nouveau réseau de vélos en libre-service de Donkey Republic, peine, lui, à répondre à la demande. Des vélos supplémentaires seront rapidement ajoutés.

Le gouvernement genevois avait créé des aménagements cyclables pour accompagner le déconfinement. Il craignait de voir les gens utiliser leur voiture pour se déplacer et délaisser les transports publics par peur du virus. Il voulait donc offrir une alternative à l'automobile en favorisant l'usage du vélo.

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