SantéLa méthode des soignants pour aider les patients atteints de démence
Relaxnews
29.10.2019 - 11:16
Un récent sondage britannique montre qu'un soignant sur dix en maison de retraite a déjà porté un pyjama à la place de son uniforme afin d'aider les patients atteints de démence à se rappeler l'heure du coucher.
Les patients atteints de démence, dont la forme la plus courante est la maladie d'Alzheimer, présentent souvent des difficultés à se repérer dans l'espace et dans le temps. L'inversion du rythme jour-nuit est un exemple courant. Pour aider les patients, certains soignants n'hésitent pas à se enfiler eux-même un pyjama afin d'aider les patients à identifier l'arrivée de la nuit.
Réalisée par la plateforme anglaise Carehome, l'enquête a interrogé 2600 propriétaire, encadrants et soignants de maisons de retraite sur leurs méthodes employées avec leur patient souffrant de démence. Le sondage révèle qu'un soignant sur dix a déjà utilisé l'astuce du pyjama, tandis près des deux tiers (59%) du personnel des résidences de soins estiment que cette technique est «une bonne idée».
«Il est bon que le personnel des maisons de soins réfléchisse de façon originale et mette à l'essai des initiatives innovatrices dans le but d'améliorer la vie des personnes atteintes de démence», a déclaré dans un communiqué Sue Learner, principale éditrice de la plateforme Carehome.
Réduire les risques de chutes nocturnes
Les centres de soins qui ont mis l'initiative du port du pyjama en pratique louent le succès de cette méthode et affirment qu'elle aide à promouvoir le sommeil la nuit, ainsi qu'à réduire la désorientation des patients et les risques de chutes nocturnes.
«Nous devons nous adapter aux personnes atteintes de démence au lieu de nous attendre à ce qu'elles s'adaptent à notre mode de vie. Nous devons essayer de réfléchir à la façon dont ils pensent et s'imaginent se mettre à leur place lorsque nous prodiguons des soins aux personnes atteintes de démence», considère Sue Learner.
L'étude révèle également que près d'un cinquième (18%) du personnel des maisons de retraite pense que les soignants ne devraient pas porter d'uniforme, notamment parce qu'ils estiment que cela contribue à détendre l'ambiance et que les uniformes peuvent donner une impression de relation hiérarchique soignant-patient. Dans cette logique, 14% des membres du personnel soignant font l'impasse sur l'uniforme lorsqu'ils s'occupent de leurs patients.
Des cliniques enferment des patients jusqu’à ce qu’ils payent
Des cliniques enferment des patients jusqu’à ce qu’ils payent
Gabriel Mutamba, alité à l’Hôpital Général de Référence de la Katuba, à Lubumbashi, en RDC (République démocratique du Congo). Il s’est rendu à cet établissement en 2017 alors qu’il souffrait d’une jambe cassée. Toutefois, d’autres problèmes ont émergé par la suite. Étant donné qu’il ne pouvait s’acquitter de la facture salée, il n’a pas pu quitter l’hôpital.
Photo: AP Photo/Jerome Delay
Alice Kabuya, 20 ans, tenant dans ses bras sa fille âgée d’une semaine. Elle ne peut pas payer la facture de 150 dollars.
Photo: AP Photo/Jerome Delay
C’est la raison pour laquelle Alice Kabuya est consignée à l’hôpital, tandis que son mari cherche à gagner de l’argent.
Photo: AP Photo/Jerome Delay
Ado Ntanga, 23 ans, avec son fils Adrielle Nyembwe, 3 ans. Elle se trouve dans l’impossibilité de régler les 850 dollars dus à la clinique.
Photo: AP Photo/Jerome Delay
Karena Anny, 30 ans, avec son bébé au centre de santé Masaidiano, à Lubumbashi, au Congo. Elle ne pouvait pas payer les 400 dollars qu’a coûté sa césarienne.
Photo: AP Photo/Jerome Delay
Linge étendu: les nombreux patients emprisonnés doivent s’adapter à la vie quotidienne dans l’hôpital.
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Alice Kabuya, 20 ans (à droite), ne pouvait pas payer sa facture de 150 dollars. Depuis, elle n’a pas eu le droit de quitter la clinique.
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Les employés de l’Hôpital Général de Référence de la Katuba, à Lubumbashi au Congo, surveillent l’entrée.
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Toussain Kanyimb Nawej montre des objets laissés par des patients qui ne pouvaient s’acquitter de la facture.
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Les infrastructures sanitaires de RDC sont mal dotées.
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Kimenua Ngoie, 22 ans, à l’Hôpital Général de Référence de la Katuba, à Lubumbashi. Elle est captive depuis trois mois, car elle ne peut pas payer la facture de son opération.
Photo: AP Photo/Jerome Delay
Le centre de santé Masaidizi à Lubumbashi, au Congo, a été érigé grâce au soutien des Nations Unies.
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