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Santé Couettes et oreillers en plume peuvent être nocifs
En cette période de froid, rien n'est plus tentant que de s'emmitoufler dans une grosse couette bien moelleuse. Mais gare à la literie en plume, alertent des médecins de l'hôpital Victoria de Kirkcaldy (Ecosse) dans un article qui relate le cas d'un homme de 43 ans atteint d'une infection des poumons provoquée par l'inhalation de poussières organiques des plumes.
Publié dans le British Medical Journal, l'article explique qu'en novembre 2016, un patient non-fumeur âgé de 43 ans souffrait de sensations de malaise, de fatigue et d'essoufflement depuis 3 mois. Ses symptômes se sont d'abord améliorés, mais ils sont réapparus plus tard au cours du même mois, l'obligeant à s'absenter du travail pendant 14 jours.
Après plusieurs tests médicaux, dont une radiographie pulmonaire et des tests sanguins, les médecins interrogent le patient sur son mode de vie. Ces derniers suspectent une infection pulmonaire provoquée par la respiration de poussières organiques en provenance de plumes.
Pneumopathie interstitielle
L'enquête révèle que ce dernier ne possédait pas d'oiseaux de compagnie, mais avait récemment acquis une couette et des oreillers contenant des plumes. Les médecins lui conseillent alors de se séparer de sa literie. Les symptômes du patient se sont améliorés après que ce dernier s'est débarrassé de sa literie et avant même de commencer le traitement à base de corticostéroïdes oraux qu'on lui avait prescrit.
Au bout de six mois, le patient était complètement rétabli, affirment les médecins qui l'ont suivi. Ces derniers considèrent que le diagnostic le plus probable pour leur patient était la pneumopathie interstitielle, une infection pulmonaire aiguë susceptible d'évoluer vers des maladies du poumon plus sérieuses.
«Ce cas renforce l'importance de prendre des antécédents méticuleux d'exposition et de poser des questions sur la literie domestique chez les patients souffrant d'essoufflement inexpliqué. La reconnaissance et l'arrêt rapide de l'exposition aux antigènes peuvent prévenir le développement d'une fibrose pulmonaire irréversible», insistent les auteurs de la publication.
Ces plantes sont toxiques pour les hommes et les animaux
Beaucoup de plantes sont certes superbes à regarder, mais elles trompent leur monde. La berce du Caucase contient des furocoumarines (ou furanocoumarines) qui, par simple contact, déclenchent une réaction phototoxique. Le contact avec la peau peut causer des rougeurs intenses, des brûlures au second degré et des réactions allergiques graves.
Photo: Keystone
Certaines plantes comme le séneçon que l’on voit ici produisent des alcaloïdes pyrrolizidiniques (AP) qui sont mortels à forte dose. Le processus d’empoisonnement chez les bovins et les chevaux est souvent sournois, car les AP endommagent le foie petit à petit.
Photo: Keystone
D’aspect inoffensif, le bulbe de tulipe abrite les fameux tuliposides. En cas de sensibilité et de contact prolongé avec la peau, ils peuvent entraîner une dermatite avec démangeaisons et gonflement.
Photo: Keystone / Valentin Flauraud
Eux aussi ont l’air inoffensif, mais il n’en est rien. La cosse et les grains crus des haricots de jardin sont très toxiques.
Photo: Keystone / Geaetan Bally
Le datura contient des alcaloïdes, composés toxiques dont la consommation peut entraîner des hallucinations et des troubles cardiaques, même en très petite quantité.
Photo: Keystone / Arno Balzarini
Le thuya a cela en lui: la sève dissimilée dans le bois, les aiguilles et les pointes des branches peut causer des troubles gastro-intestinaux et des convulsions si on les consomme.
Photo: Keystone / Gaetan Bally
L'aconit est considéré comme la plante la plus toxique d’Europe. Quelques fleurs suffisent pour tuer un enfant.
Photo: FlowerPhotos/UIG via Getty Images)
L’if contient de la taxine. Un lavage d’estomac est recommandé dès l’ingestion de deux graines.
Photo: Keystone / Sigi Tischler
Les composés de l’acide cyanhydrique contenus dans les fleurs de l’hortensia conduisent à l’asphyxie à forte dose.
Photo: Matt Cardy/Getty Images
Il est préférable pour les parents de tenir les enfants à l’écart de cette plante toxique. Au contact, la berce du Caucase peut irriter la peau.
Photo: Marion Nickig
L’huile de ricin peut être utilisée comme laxatif. Mais les graines de la plante sont très dangereuses. Consommer quelques graines peut entraîner la mort - et malheureusement aucun antidote n’est connu à ce jour.
Photo: Martin Schutt
Relaxnews
