Lifestyle Les ruptures amoureuses difficiles ne sont pas nécessairement associées à une prise de poids

Relaxnews

18.10.2019 - 17:18

Selon l'étude, ce phénomène surnommé «grief bacon» ou «sorrow fat» (littéralement «chagrin gras»), ne serait finalement pas aussi répandu qu'on pourrait le penser.
Selon l'étude, ce phénomène surnommé «grief bacon» ou «sorrow fat» (littéralement «chagrin gras»), ne serait finalement pas aussi répandu qu'on pourrait le penser.
Source: Relaxnews

Des chercheurs américains estiment que le fait de compenser les peines de cœur par une gourmandise alimentaire excessive n'aurait finalement pas tant d'impact sur la prise de poids. 

On se souvient de Renée Zellweger dans le film «Bridget Jones» (2001), avachie sur son canapé en pyjama, pot de glace et cuillère à la main, en pleine déprime après une rupture amoureuse. Atténuer un chagrin d'amour avec de la nourriture savoureuse et réconfortante... Un remède classique, mais qui risque de se rappeler à notre bon souvenir sous la forme de kilos superflus. Mais ce phénomène existe-t-il réellement ? Pour répondre à cette question, des chercheurs de Penn State Harrisburg (Etats-Unis) ont fait appel à 581 volontaires. Ces derniers ont été invités à remplir un sondage en ligne, composé de questions relatives aux comportements lors d'une rupture amoureuse difficile, à leur alimentation à ce moment précis de leur vie et sur une éventuelle prise de poids. Publiés dans le Journal of the Evolutionary Studies Consortium, les résultats de l'étude nous apprennent qu'une grande partie des participants (62,7%) n'a signalé aucun changement de poids après une rupture. Selon la chercheuse Maria Harrison, qui a dirigé la recherche, cela pourrait signifier que ce phénomène surnommé «grief bacon» ou «sorrow fat» (littéralement «chagrin gras»), ne serait finalement pas aussi répandu qu'on pourrait le penser.

Un phénomène qui se vérifie seulement chez les «mangeuses émotionnelles» Pour valider cette théorie, l'équipe de la Pre Harrison a mené une seconde étude, en recrutant 261 nouveaux participants. Comme dans la première, la nouvelle enquête a demandé aux participants s'ils avaient déjà vécu une séparation après une relation amoureuse longue durée et s'ils avaient pris ou perdu du poids par la suite. Les chercheurs ont également voulu savoir quelle était l'attitude des répondants vis-à-vis de leur ex-partenaire (degrés d'engagement dans la relation, qui était à l'origine de la rupture, etc), si les participants avaient tendance à manger de façon émotive et dans quelle mesure ils appréciaient la nourriture en général.Là encore, bien que tous les participants aient déclaré avoir vécu une rupture amoureuse à un moment donné de leur vie, la majorité d'entre eux (65,13%) n'a signalé aucun changement de poids après la séparation. «Nous avons été surpris de n'avoir trouvé dans les deux études, qui comprenaient des échantillons de grandes tailles, aucune preuve de ce phénomène. La seule chose que nous avons notée dans la deuxième étude est que les femmes qui avaient déjà une tendance à manger émotionnellement prenaient du poids après une rupture amoureuse. Mais ce n'était pas fréquent», souligne Maria Harrison.

«Notre recherche démontre que même s'il est possible que les gens noient leur chagrin dans la crème glacée pendant un jour ou deux, les humains modernes n'ont pas tendance à prendre du poids après une rupture», conclut la chercheuse. 

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