Lifestyle Ménopause : les bouffées de chaleur associées à un risque élevé de diabète

Relaxnews

6.12.2017 - 13:19

Les femmes diabétiques ont un risque plus élevé que les hommes diabétiques d'être hospitalisées ou de mourir de complications de la maladie affectant les yeux, le cœur, les reins, les nerfs et les pieds.
Les femmes diabétiques ont un risque plus élevé que les hommes diabétiques d'être hospitalisées ou de mourir de complications de la maladie affectant les yeux, le cœur, les reins, les nerfs et les pieds.
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Une nouvelle étude suggère que les bouffées de chaleur que connaissent les femmes à la ménopause peuvent augmenter le risque de développer un diabète de type 2, surtout si les manifestations sont accompagnées de sueurs nocturnes.

Pour établir ce lien entre bouffées de chaleur et diabète de type 2, des chercheurs américains ont suivi 150.000 femmes ménopausées dont 33 % éprouvaient ces symptômes caractéristiques de la ménopause, bouleversement hormonal qui survient à 50 ans en moyenne.

Dans tous les cas, le phénomène était associé à un risque de diabète augmenté de 18%, continuant à s'accroître en fonction de l'intensité et de la durée des bouffées de chaleur, selon l'étude.

Le risque de diabète le plus prononcé a été retrouvé chez les femmes rapportant des sueurs nocturnes avec des bouffées de chaleur qui se sont déclenchées tardivement pendant la phase de ménopause.

"Les travaux montrent que les femmes expérimentant des sueurs nocturnes plus sévères, avec ou sans bouffées de chaleur, avaient systématiquement un risque plus élevé de diabète," constate JoAnn Pinkerton, présidente de la société nord-américaine de ménopause (NAMS).

Globalement, les femmes sont plus susceptibles de développer un diabète : le risque touche 15% des femmes âgées de 55 ans et plus, précise l'étude, qui annonce un risque multiplié par deux d'ici 2050.

Le diabète touchera quelque 629 millions de personnes en 2035, a prédit la Fédération internationale du diabète (FID) en novembre dernier.

Comparativement aux hommes, les femmes diabétiques ont un risque plus élevé d'être hospitalisées ou de mourir de complications du diabète affectant les yeux, le coeur, les reins, les nerfs et les pieds.

C'est pourquoi les auteurs de l'étude ecouragent les femmes, particulièrement à cette période de la vie plus risquée, d'adopter une bonne hygiène de vie afin de réduire les symptômes de la ménopause, les risques de diabète et les risques cardiovasculaires. L'objectif est de manger équilibré, de faire de l'exercice régulièrement, de réduire sa consommation d'alcool, d'arrêter de fumer et de veiller à la qualité de son sommeil.

Les résultats de l'étude ont été publiés dans la revue médicale américaine "Menopause".

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