Mode & Beauté Basique mode : la K.Jacques

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15.4.2019 - 13:09

Source: Covermedia

La K.Jacques, c’est la sandale spartiate tropézienne d’origine. Celle qui a été popularisée par les artistes, depuis Jean Cocteau jusqu’à Brigitte Bardot, sans oublier Colette, et que l’on s’arrache aujourd’hui.

La K.Jacques est la mythique tropézienne – la sandale, pas la délicieuse tarte à la crème fouettée qui porte le même nom. Inspirés par les statues romaines, Jacques Keklikian et sa femme Elise, ayant tous deux trouvé asile en France après les massacres de leur communauté arménienne, ont repris le modèle d’une sandale épurée que portaient les Tropéziens pour lui donner ses lettres de noblesse.

Dans l’atelier-magasin du 39 rue Allard qu’il a ouvert en 1933, le jeune couple séduit les artistes qui ont déjà investi la région. Leur fille Liliane et leurs deux fils Georges et Bernard prennent le relais. Avec leurs enfants, aujourd’hui, ils assurent la pérennité de l’entreprise familiale. Si l’adresse tropézienne a maintes fois changé, les K.Jacques sont toujours fabriquées à Saint-Tropez. Et avec le soin traditionnel : 60 minutes de travail par paire, ce qui nécessite 46 opérations différentes, y compris celle de l’apposition du fameux logo de la maison.

Complétant ses modèles plats traditionnels, la tropézienne se met au goût du jour avec des talons (voire des compensés) et des inspirations contemporaines (rock avec des modèles ornés de clous, flashy, etc.). La maison se lance dans des collaborations avec des stylistes, comme la récente collection capsule (modèle unique) avec Maison Sarah Lavoine, sobre et qui enserre la cheville avec élégance.

Disponible en ligne, la K.Jacques se trouve évidemment à Saint-Tropez et dans l’unique boutique hors la ville, à Paris, dans le Marais.

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