Mode & Beauté Basique mode : le débardeur

CoverMedia

23.7.2018 - 13:10

Source: Covermedia

Le débardeur a beau être plus que centenaire, il n’a jamais été aussi jeune. On découvre l’histoire d’un basique des vestiaires masculin et féminin.

Le débardeur est devenu un basique du vestiaire féminin et masculin. Comme le t-shirt, il est en effet neutre quand on le porte dans sa version simplissime. Une version proche de ce que l’on a appelé le « marcel ».

On raconte que le débardeur tiendrait ses origines d’un fort des Halles qui aurait coupé les manches de son chandail pour augmenter sa liberté de mouvement, vers 1860. Et non, il ne s’appelait pas Marcel. Mais un Marcel rôdait dans les environs qui fut séduit par la mode qui s’était installée parmi les débardeurs du « ventre de Paris ». Et lui se prénommait Marcel, et sa boutique de bonneterie aussi. Marcel Eisenberg se lança dans la fabrication de ce tricot de peau, comme on disait alors, qui porta son nom, nom qui s’étendit par antonomase à tous les débardeurs pendant plusieurs décennies.

Néanmoins, quand le vêtement est passé sur les corps féminins, il ne s’est jamais appelé Marcel, qui aurait créé un lien d’intimité étrange. Le mot débardeur, qui reste néanmoins en relation avec l’histoire d’un vêtement ouvrier, et s’est imposé chez les femmes et chez les hommes.

Il a depuis longtemps quitté son statut de sous-vêtement pour se porter, bien visible. Les hommes l’accompagnent souvent d’une chemise ouverte, mais les femmes le portent en top sans craindre aucunement l’indécence.

Le débardeur peut donc se décliner avec des bretelles larges, qui s’inscrivent dans le mouvement de la manche absente, ou plus fines, voire très fines. L’encolure est alors droite et les bretelles viennent s’y accrocher, comme sur les anciennes chemises de corps féminines.

Traditionnellement en coton, plus ou moins épais, il existe aussi en lin. En version crop, il se rapproche de la brassière.

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