Mode & Beauté Césarienne : une affaire de transmission

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1.12.2017 - 14:44

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(Cover) - FR Fitness & Wellbeing - Une nouvelle étude vient de montrer que la disproportion fœto-pelvienne d’une femme pouvait se transmettre à sa fille, et qu’une femme née d’une césarienne pourrait à son tour avoir à en subir une. Le docteur Philipp Mitteroecker, de l’université de Vienne, et son équipe, ont utilisé un modèle mathématique pour montrer que la césarienne contrariait le processus de sélection naturelle en retirant des gènes aux nouveau-nés, provoquant de fait le problème. Un accouchement par voie naturelle profiterait quant à lui au bébé et permettrait aux femmes de posséder un canal utérin plus large.

Avec l’augmentation de l’absence de ces gènes, les cas de DFP ont augmenté de 10 à 20% ces dernières décennies, et d’après les scientifiques qui se sont penchés sur la question, les femmes nées par césarienne ont 2,8 fois plus de risque de développer le symptôme pendant leur grossesse que celles qui sont nées par voie naturelle. Un accouchement par césarienne possède de nombreux risques, et d’après les chercheurs, il ne devrait être réservé qu’aux femmes qui en ont besoin plutôt que d’être perçu comme la réponse à un caprice de certaines femmes sur le point d’accoucher.

D’après le docteur Mitteroecker, les données épidémiologiques devraient permettre de mettre en lumière cette corrélation et ses conséquences de manière plus évidente que ses calculs. Il a néanmoins mis en avant l’efficacité de son modèle mathématique « cliff-edge » sur ses recherches. Celles-ci ont été publiées dans la revue PNAS.

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