Mode & Beauté De mauvaises habitudes de sommeil pourraient augmenter le risque de dépression chez l’adolescent

Un mauvais sommeil pourrait augmenter les risques de dépression chez les adolescents qui font déjà état de pensées négatives ou encore de perfectionnisme. C’est en tout cas la conclusion d’une étude menée par les experts de la Child and Adolescent Sleep Clinic de l’université de Flinders en Australie.

Une étude menée par les experts de la Child and Adolescent Sleep Clinic de l’université de Flinders en Australie tend à montrer que la qualité du sommeil agit sur les risques de dépression chez les adolescent sous pression.

Les chercheurs ont constaté que les jeunes individus qui faisaient état de pensées négatives et d’un perfectionnisme maladif avaient tendance à ressasser durant la nuit, augmentant de fait leur anxiété.

400 adolescents âgés d’entre 14 et 20 ans et qui ont confirmé connaitre des pensées négatives et répétées qui affectaient leur sommeil ont donc été suivis pour mener à bien cette étude.

« Des pensées négatives répétées peuvent contribuer de manière significative à rendre le sommeil difficile et à entrainer une humeur dépressive chez les adolescents, qui aiment déjà restés éveillés tard le soir », a expliqué le professeur Michael Gradisar.

La dépression peut ensuite entrainer des problèmes de concentration, un manque d’intérêt ainsi que des difficultés relationnelles. Selon le professeur Gradisar, le traitement de la dépression doit alors prendre en compte la qualité du sommeil.

C’est pour cela qu’il en appelle aux parents pour qu’ils encouragent de meilleurs habitudes de sommeil durant la semaine et le weekend, notamment en bannissant les téléphones et les ordinateurs la nuit.