Mode & Beauté Fumer du cannabis « réduit les symptômes de troubles obsessionnels compulsifs »

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22.10.2020 - 16:40

Indian hemp, marijuana, mary jane (Cannabis sativa), in front of the blue sky

When: 02 Jun 2017
Indian hemp, marijuana, mary jane (Cannabis sativa), in front of the blue sky When: 02 Jun 2017
Source: Covermedia

Les personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs pourraient réduire leurs symptômes de moitié en fumant du cannabis. C’est ce qu’affirme une étude de la Washington State University.

Les études sur les bienfaits du cannabis se multiplient et celle de la Washington State University devrait intéresser particulièrement les personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Quatre heures après avoir fumé du cannabis, les personnes atteintes de TOC ayant participé à l’étude voyait leur anxiété baisser de 52%.

Les troubles obsessionnels compulsifs sont un désordre mental commun, qui provoque, chez la personne atteinte, des pensées obsessionnelles et intrusives ou bien encore des comportements compulsifs, répétés. Les scientifiques ont découvert que fumer du cannabis réduit aussi les comportements compulsifs de 60% et les pensées non souhaitées de 49%.

Par ailleurs, le cannabis fortement concentré en cannabidiol (CBD) était associé à une baisse plus que significative des comportements compulsifs. Plus de 80 personnes ont été analysées pendant cette étude. On leur a demandé d’enregistrer leurs réactions et symptômes sur une application pendant plus de 31 mois.

Si le cannabis diminuait les souffrances liées aux TOC, il n’était pas aussi efficace que le CBD. L’auteure principale de l’étude, Carrie Cuttler, demande à ce que de plus amples recherches soient faites sur les effets de ce composant non psycho-actif sur les personnes atteintes de TOC.

« Les résultats indiquent que le cannabis peut avoir des bienfaits sur le court terme mais pas vraiment sur le long terme concernant les troubles obsessionnels compulsifs. Pour moi, les découvertes sur le CBD sont très prometteuses parce qu’il n’est pas intoxicant. C’est une zone de recherche qui serait d’un grand bénéfice pour les essais cliniques afin d’en savoir plus sur les changements dans les comportements compulsifs, les intrusions et l’anxiété avec du CBD pur », a-t-elle expliqué.

Carrie Cuttler travaille dorénavant avec son équipe sur la recherche d’un potentiel traitement thérapeutique à base de cannabidiol.

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