Mode & Beauté Icône 60s : Jacques Dutronc

CoverMedia

8.1.2018 - 13:11

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S’il est une icône masculine des années 1960, c’est Jacques Dutronc. Et pas seulement parce qu’il avait un piège tabou et un regard de myope à faire tomber les filles à genoux.

Dutronc, parce que quasiment personne ne l’appelle Jacques (à part Françoise Hardy, la mère de leur fils, Thomas), Dutronc, donc, est l’incarnation du chic, du flegme et de l’élégance désinvolte des années 60. Et son aura n’est pas près de s’éteindre.

Alors qu’un Claude François survolté twiste en pantalons skinny, qu’Antoine arbore ses chemises à fleurs et son refus de se couper les cheveux, qu’Eddy (Mitchell, l’ami de toujours) regarde du côté du look des rockers américains et porte, comme Johnny (Halliday, deuxième grand complice devant l’Eternel) une banane et un blouson, Dutronc, lui, la joue tiré à quatre épingles : costume croisé, chemise ou petit pull shetland moulant un jeune corps fin, cravate, pochette et boots. Une chanson, « Les Playboys », provoque une méprise et le fait passer pour « un minet ». Ce qu’il n’est pas. Son élégance personnelle, son mépris des convenances, entre autres, l’en distinguent. Mais peut-être que comme les « playboys professionnels », il s’habille chez Cardin. S’il aime les chemises cintrées et les couleurs pastels (le mauve, notamment), il porte aussi le manteau en peau lainée (on disait alors, peau de mouton) avec grâce. Sa raie sur le côté droit, sa mèche arrivant à fleur de sourcil et ses yeux bleus myopes sont ses marques de fabrique qu’il n’a quasiment jamais changées. Ajoutez une cigarette ou un gros cigare (si, si, à cette époque, c’était cool) et vous aurez une image fidèle de ce chanteur et comédien français à nul autre pareil. Il n’était alors qu’une jeune canaille, et toutes les filles voulaient goûter à ce joujou extra qui fait crac boum hue !

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