Mode & Beauté Instant fashion : la mode fait des émules

La mode se renouvelle par l’évolution de ses stylistes et par l’arrivée de nouveaux talents fraîchement émoulus des écoles, ou non... Découvrons quelques-uns de ces nouveaux espoirs.

Savoir déceler les talents prometteurs est presque autant un art que d’être créateur, en matière de mode. Tout d’abord parce que les égoïsmes nationaux jouent en premier lieu, les Américains repèrent de préférence des Américains, les Britanniques des Britanniques, ou quelques spécimens doués de leur école nationale phare, Central Saint Martins, qui héberge des étudiants du monde entier, et l’on pourrait continuer ainsi pour la France et l’Italie. Ensuite, parce que dans cette époque où les tendances sont influencées aussi par la rue et ses exigences, on assiste à un mélange des styles et inspirations qui laisse peu de place à la créativité authentique.

Néanmoins, certains talents émergent, que les acheteurs des magasins et sites aussi bien que les critiques de mode prédisent durables.

Ainsi d’Imane Ayissi, le créateur franco-camerounais dont nous avons déjà évoqué le talent ici.

Marie-Christine Statz, baptisée la Gauchère par son prof de l’École de la Chambre syndicale de la couture parisienne a conservé ce surnom comme nom de la marque qu’elle a créée. On aime son approche minimaliste.

Johannes Boehl Cranau, né au sein d’une famille de charpentiers en Allemagne et diplômé de Central Saint Martins, a très tôt compris le sens du terme artisanat de haute qualité. Grand voyageur, il a rapporté des influences multiples, aussi bien de la couture italienne que japonaise ou encore du Moyen-Orient, qu’il a incorporées à ses créations très structurées/destructurées, produites sous la marque Ioannes, installée d’abord à Londres avant de rejoindre la capitale parisienne.