Mode Et si on s’intéressait à la joaillerie éthique?

CoverMedia

23.2.2020 - 15:00

L’écologie est une question dont la mode a pris conscience.
L’écologie est une question dont la mode a pris conscience.
Source: Runway Manhattan/Cover Images

L’écologie est une question dont la mode a pris conscience, mais l’éthique est une notion qui doit aussi guider nos choix. Et dans le domaine de la joaillerie, des progrès sont perceptibles.

Il est rare que l’on se pose des questions sur la provenance des bijoux que l’on achète. Et même si l’on a entendu parler des «diamants de sang» ou «diamants de conflits», on ne se sent guère concernés.

Or, l’extraction de l’or, de l’argent, des pierres précieuses et bien sûr le recueil des perles, pour ne parler que des bijoux créés à partir de matériaux naturels, posent des problèmes écologiques, éthiques et politiques.

L’extraction se fait souvent avec des produits chimiques toxiques pour les travailleurs et l’environnement et des déchets polluants, les salaires sont souvent aussi misérables, sans compter les droits de l’Homme (et du travail) qui sont bafoués.

Le plus simple, bien sûr, est de s’appuyer sur les bijoux existants et de les réadapter au goût du jour en les retaillant, notamment. On peut aussi s’approvisionner auprès de joailliers qui s’engagent à respecter une charte éthique, tel que les labels Fairmined et Conflict Free. Les Britanniques ont un Trophée éthique concernant cette profession. Ici, nous avons aussi des bijoutiers qui affichent leurs convictions.

Or du Monde, Aglaïa & Co, JEM, Treez, Acaï, Paulette à Bicyclette, April Paris et Flore & Zéphyr, la Bijouterie éthique, par exemple, garantissent des bagues, en particulier les alliances, produites dans le respect des hommes et de la nature. Ils assurent la traçabilité des pierres, travaillent avec des mines partenaires et s’appuient souvent sur le savoir-faire d’artisan joailliers français. Vous pouvez voir certaines de ces marques sur le site Altermundi.

Or du monde, précisons-le, n’utilise que de l’or recyclé. «Il y a suffisamment d'or déjà extrait sur la surface de la planète pour subvenir aux besoins de l'industrie joaillière pour les 50 prochaines années», explique la marque.

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