Mode Instant mode : Louer ses vêtements ? Maje y vient !

Covermedia

3.5.2021 - 13:34

Covermedia

La location de vêtements n’est pas une nouveauté, elle existait déjà au XIXe siècle. Maje a cependant entrepris de rénover cette pratique dans une optique écologique.

Il existe plusieurs manières d’agir pour réduire l’impact écologique de la mode. La prévention, en produisant moins et mieux, en étant économes sur les matières premières, en réduisant les déchets, la pollution des sols, en protégeant la santé des travailleurs. Le recyclage, en réutilisant des matériaux comme matière première, en donnant ou en revendant ses vêtements pour leur donner une nouvelle vie. Dans ce système de circularité, il est une autre approche : la location.

Et c’est justement à ce système qui doit être vertueux que Maje a décidé de s’intéresser, dans le cadre de son programme Dream Tomorrow, qui symbolise les efforts de la marque pour agir de façon éco-responnsable. Maje, la marque fondée en 1998 par deux sœurs et un frère, et regroupée dans le groupe textile SMCP avec Sandro et Claudie Pierlot, a créé une plateforme qui permettra, à partir de juin, de louer d’anciennes pièces griffées de la maison.

Le principe est simple, la mise en application un peu moins : la cliente peut choisir de se faire livrer une ou plusieurs pièces, en plusieurs tailles, pour un montant de 20 euros par jour, avec possibilité d’achat si elle veut conserver le vêtement loué. Ce qui signifie un envoi et un retour, donc pas mal de trafic routier et un bilan carbone pas tip top ! Si, en période de confinement et de boutiques de mode fermées, l’effort est louable, ce système de location l’est un peu moins dès lors que l’on peut se rendre en boutique.

Il faut, de surcroit, passer au pressing les vêtements qui reviennent et doivent repartir vers d’autres clientes. Maje n’a pas souhaité externaliser cette étape, dans le souci de maîtriser toute la chaîne et assurer un service éco-responsable, mais le fait est que cela demande des actions supplémentaires sur les vêtements, qui ont aussi un impact écologique.

Alors, location, oui, mais à l’ancienne, quand les femmes et hommes allaient chercher dans une petite boutique un smoking ou une robe de soirée pour un évènement qui sortait de l’ordinaire et le ramenait après.