Mode & Beauté Instant mode : Vogue business débarque

Vogue lance un nouveau titre numérique, Vogue Business. Destiné aux professionnels du secteur de la mode, il étend le domaine de l’éditeur Conde Nast et sera basé à Londres.

Les dirigeants de l'éditeur Conde Nast International ont annoncé le lancement de Vogue Business, une publication exclusivement numérique destinée aux travailleurs de la mode, de la beauté et du luxe. Selon un porte-parole du géant des médias, Vogue Business couvrira « les courants de marché, les mouvements culturels, les tendances et les technologies qui auront un impact sur le secteur de la mode ».

« Nous évaluons constamment notre façon de travailler entre les pays et les marques et la façon dont nous développons nos produits afin d’étendre notre leadership mondial dans les domaines de la mode, du luxe et du lifestyle », a déclaré un dirigeant dans un communiqué.

Dirigé par Lauren Indvik et avec des contributeurs internationaux tels que Suzy Menkes de Vogue, le nouveau projet a été en gestation une année. Anna Wintour et Edward Enninful, rédacteurs en chef américains et britanniques de Vogue, ne sont pas mentionnés comme membres de la nouvelle équipe. Les rédacteurs du Financial Times ont rapporté que Vogue Business comptait vingt et une personnes, dont six rédacteurs. La rédaction sera totalement indépendante de celle du Vogue et sera basée à Londres. « Dans un paysage médiatique qui se consolide, le lancement d'un nouveau titre mondial est une chose rare », a déclaré Wolfgang Blau, président de Condé Nast International, qui a dirigé le projet.

Vogue Business est le premier produit issu de « l’incubateur » de la société, qui développe de nouveaux produits et services pour la société. Dans un premier temps, le titre sera gratuit, et il est prévu de faire payer des frais plus tard cette année (19). L’idée a déjà été testée avec une lettre d’information. Il continuera avec ce format, qui a déjà attiré 7.500 abonnés, et sera publié deux fois par semaine.

Cette nouvelle survient après que Conde Nast, qui publie également Wired, GQ et Vanity Fair, a confirmé qu’il mettrait en place un paywall pour tous ses sites web américains.