Mode & Beauté Je veux le look d’Emily Ratajkowski

Emily Ratajkowski en déroute plus d’un, car la jeune icône de la mode a décidé d’afficher avec éclat que l’on peut être sexy et féministe. Retour sur un look qui fait la part belle à l’érotisme, mais qui est de l’avis de l’actrice et mannequin, une déclaration en faveur des droits des femmes.

Emily Ratajkowski est une fan de maillots de bain et de lingerie plutôt osés (elle a sa propre marque, Inamorata), mais ce n’est pas le seul point fort de cette icône de mode qui a refusé d’aller se montrer dans un festival de musique dans un pays où les droits de l’Homme, ceux des femmes et des LGBT sont bafoués. Rien de contradictoire, dit la jeune actrice et mannequin, entre s’habiller sexy et défendre les droits des femmes. Au contraire, précise-elle: «Il n'y aucune contradiction entre ma manière de m'habiller, de me présenter (en tant que femme sexy), et avoir des opinions. C'est le problème, et c'est là que résident toutes les difficultés que j'ai pu avoir dans cette société. (...) Le fait qu'on me le reproche, pour moi c'est bien la preuve que le sexisme est toujours bien prégnant: en voyant une femme sexy, qui s'assume, on s'imagine forcément qu'elle n'est rien d'autre.»

Et les tenues sexy ET féministes d’Emily Ratajkowski, cela peut être ce combo jupe crayon en maille moulante bleu céladon et le top crop à décolleté plongeant, manches courtes, noué par un nœud sous les seins, qu’elle affichait dans les rues de New York en septembre 2019.

Il est vrai que le top crop, c’est son péché mignon... et ça lui va très bien. Toutefois, elle porte avec autant d’élégance le sous-pull blanc à col roulé sous une robe chasuble noire, avec petit chapeau de feutre en option. Et elle a une prédilection pour les robes moulantes à emmanchures américaines, qui combinent un col cheminée et la mise en valeur des épaules et du buste.

Emily Ratajkowski pose aussi sur son compte Instagram avec la fameuse chemise blanche masculine, enfilée sur une jean taille haute, sans que l’on sache si elle lui appartient ou si elle l’a piquée à son mari. La veste croisée de costume masculin bleu pétrole qu’elle porte sur un mini short et aucun top, n’appartient qu’à elle, en revanche. Les manches remontées qui laissent voir la doublure colorée, le mini sac tenu à la main et les hautes bottes en serpent complètent ce look mutin. Mais dans les rues froides de New York, elle ose le gros bonnet de laine marron, le long manteau de cuir à larges revers en shearling, sur un ensemble de jogging et de grosses baskets blanches.

On le voit, la jeune femme refuse de s’enfermer dans les clichés et, ce faisant, lutte à la fois contre le sexisme, la bigoterie de certains milieux féministes, et pour la liberté de chacune de se vêtir selon ses désirs... qui sont changeants.