(Cover) - FR Fitness & Wellbeing - La ménopause est généralement une étape importante dans la vie des femmes, elle intervient entre 45 et 55 ans. Cependant, l’arrêt de la fertilité peut toucher les femmes de manière plus précoce, avant l'âge de 40 ans. Or, une nouvelle étude vient de révéler que ces cas de ménopause multiplient par 4 les risques de diabètes de type 2, une condition qui affecte moins les femmes qui entre en ménopause à 55 ans.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs du Centre Médical de l'Université d'Erasmus aux Pays-Bas ont utilisé les données de l’Étude de Rotterdam qui a suivi 3969 femmes après leur ménopause, qui n'e souffraient pas de diabète avant le début de l'étude. Pendant 5 ans, les participantes ont été surveillées et 348 femmes ont développé un diabète, soit une baisse de la production d'insuline ou une diminution de la réaction du corps à l'insuline, donnant une explosion du taux de sucre dans le sang.
Normalement, plus la ménopause est tardive, plus les risques de développer un diabète de type 2 reculent avec une baisse de 4% par année. En se basant sur une étude précédente qui montrait que les ménopauses tardives permettaient aux femmes d'être mieux protégées contre les maladies cardiaques, les chercheurs ont conclu que ce sont bien les œstrogènes produits avant la ménopause qui protègent les femmes de ces maladies. De plus, l'étude avance une théorie selon laquelle les ménopauses précoces pourraient provenir d'un problème dans le système de réparation de l'ADN. « Nos résultats suggèrent que le risque de diabète existe déjà avant le début de la ménopause, explique le communiqué. En fait, la ménopause précoce est un marqueur indépendant du diabète qui nous indique qu'il y a un autre problème derrière cette observation, comme un possible problème dans le système de réparation de l'ADN. »
Cover Media
Retour à la page d'accueil