Mode & Beauté La pollution de l’air est liée à l’augmentation des problèmes psychologiques chez les enfants

CoverMedia

26.9.2019 - 17:11

12 December 2018, Poland, Laziska Gorne: Smoke and steam rise from the chimneys and cooling towers in the Laziska coal-fired power plant near Katowice. The UN climate summit on climate change will take place in the southern Polish city until 14 December. Photo: Monika Skolimowska/dpa-Zentralbild/dpa

Where: Laziska Gorne, Poland
When: 12 Dec 2018
Credit: Monika Skolimowska/picture-alliance/Cover Images
12 December 2018, Poland, Laziska Gorne: Smoke and steam rise from the chimneys and cooling towers in the Laziska coal-fired power plant near Katowice. The UN climate summit on climate change will take place in the southern Polish city until 14 December. Photo: Monika Skolimowska/dpa-Zentralbild/dpa Where: Laziska Gorne, Poland When: 12 Dec 2018 Credit: Monika Skolimowska/picture-alliance/Cover Images
Source: Monika Skolimowska/picture-allia

Selon une étude menée par des chercheurs du Cincinnati Children's Hospital Medical Center et l’université de Cincinnati, une particule présente dans l’air serait liée à l’augmentation des troubles psychiatriques chez les enfants. Ces conclusions ont été publiées dans la revue Environmental Health Perspectives.

L’augmentation de la pollution de l’air aurait des liens avec l’intensification des dépressions, de l’anxiété et des pensées suicidaires chez les enfants. Selon une étude menée par des chercheurs du Cincinnati Children's Hospital Medical Center et l’université de Cincinnati, la venue d’enfant présentant des problèmes psychologiques urgents à l’hôpital aurait augmenté significativement après qu’ils ont été exposés à un certain type de particule - la PM2.5 - dans l’atmosphère.

Ces conclusions, publiées dans la revue Environmental Health Perspectives, montrent que la probabilité qu’a un enfant de se rendre à l’hôpital pour un trouble psychiatrique augmente de 7% tous les 10 microgrammes de PM2.5 par m3 retrouvés dans l’air.

Ce pourcentage passe à 44% dans le cas des enfants amenés à l’hôpital parce qu’ils font état de pensées suicidaires. Et l’augmentation était encore plus grande chez les enfants pauvres. Dans ce cas, les visites pour pensées suicidaires doublaient.

Pourtant, le docteur Cole Brokamp assure que ce phénomène a été observé dans une zone classée sans risque sur le plan de la pollution de l’air par la World Health Organisation. « Cette étude est la première à montrer l’association entre les niveaux de pollution de l’air ambiant et l’augmentation des symptômes liés à des troubles psychiatriques, comme l’anxiété et les tendances suicidaires chez les enfants, a-t-il expliqué.

Le fait que les enfants vivent dans des quartiers très pauvres entraine des réponses accrues à la pollution de l’air, ce qui pourrait signifier que les stresseurs de la pollution et de l’environnement social ont des effets synergiques sur la sévérité et la fréquence des symptômes psychiatriques. »

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