Mode & Beauté La shapewear : comment bien la porter ?

Qui n’a pas rêvé de zapper ou de compléter la case cours de gym par un sous-vêtement gainant ? La shapewear rend bien des services... à condition de ne pas en abuser.

On croyait la gaine enterrée avec la naissance du Women’s Lib, mais la voilà qui reparaît dans un package plus subtil nomme « shapewear ». Shapewear: le sous-vêtement de maintien, peut-on traduire par ce terme qui ne fait guère rêver. Les produits qui se regroupent sous cette appellation sont, eux, destinés rien moins que de vous donner une silhouette de rêve, ou s’en approchant.

Le développement simultané de gammes de sous-vêtements dans des matériaux techniques (le Spandex ou élasthanne, notamment, ou d’autres « seconde peau »), qui n’ont rien à voir ni avec le corset d’antan ni avec la gaine des années 1950-60, et de la mode des tenues hyper moulantes rend le recours à ce type de « trucage » plus facile et fréquent.

Destinés à affiner et galber la silhouette, la shapewear peut tout aussi bien être un bustier, qu’une sorte de cycliste ou un combinaison qui prend en compte le corps, avec soutien-gorge intégré, jusqu’à mi-cuisse, avec ouverture comme pour un body. Les sous-vêtements shapewear ont agrémenté leur côté fonctionnel en jouant sur des pièces sexy, convoquant dentelles, décolletés et couleurs, ce qui leur donne une vraie place en tant que lingerie.

Si ses effets sont notables avec une robe moulante découpée, une robe portefeuille, une slip dress ou une combinaison short moulante (les 4 grandes tendances de cet été), il est néanmoins recommandé de ne pas abuser du shapewear. Car même si les nouveaux tissus l’éloignent de son ancêtre, la gaine, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas excellent de comprimer ses organes digestifs et de bloquer l’afflux sanguin du bassin et des jambes.

Ne portez jamais ce type de sous-vêtements si vous allez à un dîner, à un rendez-vous pour un job (l’anxiété fait gonfler !), ni même pour un « date » (ah chère Bridget Jones !).

Donc, à utiliser avec modération, à l’inverse de l’activité physique !

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