Mode & Beauté Le café protège le cœur

CoverMedia

22.6.2018 - 17:00

Source: Covermedia

La consommation de caféine s’est toujours avérée vertueuse. Une nouvelle étude publiée dans PLOS Biology vient de le prouver à nouveau.

Quatre tasses de café par jour pourraient vous faire énormément de bien. Si votre petit café matinal vous réveille correctement, la caféine a bien d’autres vertus, comme vient de le prouver à nouveau une étude. En effet, sa consommation vous permettrait de lutter efficacement contre le diabète et les problèmes de cœur, mais des universitaires allemands viennent de découvrir qu’elle assurait aussi la circulation d’une protéine régulatrice dans la mitochondrie, responsable de 90% de l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de organes. « Nos résultats indiquent que la caféine agit d’une nouvelle manière. Elle permet de protéger et de soutenir les muscles du cœur, a assuré la doctoresse Judith Haendeler. Ces résultats devraient nous permettre d’offrir de meilleures recommandations pour prévenir les problèmes de cœur en incluant le café dans un régime destiné aux seniors par exemple. »

Les auteurs de l’étude ont découvert que quatre tasses de café quotidiennes suffisaient à montrer des résultats « physiologiquement pertinents » sur les cellules endothéliales, qui tapissent l’intérieur des vaisseaux sanguins et que l’effet impliquait la mitochondrie, les générateurs d’énergie des cellules.

En plus de ça, ils ont montré que la protéine p27, connue comme un inhibiteur du cycle cellulaire, était présente dans la mitochondrie des principales cellules du cœur. Dans ces cellules, la p27 mitochondriale stimulait la migration des cellules endothéliales, protégeait les cellules musculaires et transformait les fibroblastes en cellules contenant des fibres contractiles. La protéine prévenait les problèmes de cœur chez les souris obèses et vieillissantes. « Par ailleurs, la p27 mitochondriale pourrait servir de stratégie thérapeutique, pas seulement pour le cœur, mais pour la santé en général », a conclu la doctoresse Haendeler.

L’étude complète a été publiée dans PLOS Biology.

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