Alimentation et santé Le régime végétarien peut empêcher l’obésité à la cinquantaine

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24.5.2018 - 09:38

Pour se protéger contre l’obésité à la cinquantaine, il n’est pas nécessaire d’éradiquer totalement la viande de son régime.
Pour se protéger contre l’obésité à la cinquantaine, il n’est pas nécessaire d’éradiquer totalement la viande de son régime.
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Pour se protéger contre l’obésité à la cinquantaine, il n’est pas nécessaire d’éradiquer totalement la viande de son régime. Comme le démontre une étude dont l’intégralité des résultats seront publiés à l’European Congress on Obesity (ECO), il suffit d’augmenter sa consommation en aliments à base de plantes.

Les chercheurs ont découvert que suivre un régime élevé en aliments à base de plantes et faible en aliments à base d’animaux peut protéger les personnes arrivant à la cinquantaine contre l’obésité, même si un régime végétarien ou végétalien n’est pas strictement suivi.

Zhangling Chen et ses collègues de l’Université du centre médical Erasme, aux Pays-Bas, ont examiné le lien entre les divers degrés d’un régime à base de plantes et l’indice de masse corporelle (IMC), la circonférence de la taille, l’indice de masse grasse, et le pourcentage de masse graisseuse au long terme sur plus de 9600 participants âgés d’une cinquantaine d’années et plus - et ils ont trouvé des résultats intéressants.

«Consommer un régime à base de plantes pour se protéger contre l’obésité ne requiert pas un changement radical de régime ou une élimination totale de la viande ou de produits d’origine animale, a déclaré Zhangling Chen dans un communiqué. À la place, cela peut être effectué de différentes manières, comme par une réduction modérée de consommation de viande rouge ou en mangeant un peu plus de légumes. Cela soutient les recommandations actuelles qui incitent à adopter des régimes riches en aliments à base de plantes, avec une faible consommation d’aliments d’origine animale.»

Des résultats à confirmer

Les observations des données ont démontré que les participants qui adoptaient pour la plupart un régime à base de plantes avaient un plus faible IMC au long terme, en partie lié à une plus faible masse graisseuse, après avoir ajusté différentes mesures en raison des effets du temps, de la consommation totale d’énergie, de l’éducation, du milieu socio-économique, et des niveaux d’activité physique.

Toutefois, les chercheurs ont reconnu que leurs découvertes montrent des différences d’observation plutôt que des preuves de cause à effet. Et ils ont observé que leurs résultats doivent être confirmés chez diverses populations et à travers des essais randomisés.

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