Mode & Beauté Les applications mobiles peuvent aider à diminuer la dépression

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1.12.2017 - 12:31

Woman using an Iphone®.

When: 07 Oct 2014

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**Only for use by WENN CPS**
Woman using an Iphone®. When: 07 Oct 2014 When: 07 Oct 2014 **Only for use by WENN CPS**
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(Cover) - FR Fitness & Wellbeing - Une étude menée par les étudiants du National Institute of Complementary Medicine (NICM) en Australie, la Harvard Medical School, l’Université de Manchester et le Black Dog Institute, a relevé l’efficacité des traitements contre la dépression sur les téléphones portables.

Un examen effectué à l’aide de 18 essais aléatoires a analysé un total de 22 applications différentes, et l’étude impliquait plus de 3.400 hommes et femmes âgés entre 18 et 59 ans avec un éventail de troubles de santé mentale et maladies comme la dépression majeure, la dépression mineure et modérée, le trouble bipolaire, l’anxiété et l’insomnie. De fait, il a été découvert que les applications réduisaient considérablement les symptômes dépressifs des individus.

Le chercheur Joseph Firth explique que les découvertes peuvent être utiles pour filtrer les applications qui pourraient fournir des soins accessibles et abordables aux patients qui pourraient ne pas avoir accès au traitement autrement. « La majorité des personnes des pays développés possède un smartphone, y compris les jeunes qui sont de plus en plus touchés par la dépression, a-t-il expliqué. Combinés aux avancées technologiques rapides dans ce domaine, ces appareils pourraient au bout du compte être capables de fournir des traitements pour la dépression instantanément accessibles et grandement efficaces en réduisant le fardeau sociétal et économique de cette maladie dans le monde entier. »

Les chercheurs n’ont pas trouvé de différence dans les applications qui mettent en pratique les principes de pleine conscience et la thérapie cognitive comportementale, ou les programmes de gestion de l’humeur. Toutefois, les interventions qui utilisaient entièrement des applications « autonomes » - ne répondant pas à d’autres aspects comme les retours du médecin et d’ordinateur - étaient considérablement plus efficaces que les applications « non autonomes ».

Malgré ces premiers résultats, les chercheurs ont averti qu’il n’y avait actuellement aucune preuve indiquant que l’utilisation seule d’applications peut dépasser des thérapies psychologiques basiques, ou réduire le besoin de médicaments de type antidépresseurs.

L’intégralité de l’étude a été publiée dans le journal World Psychiatry.

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