Mode & Beauté Les mannequins Zara deviennent photographes

CoverMedia

16.4.2020 - 13:11

18 March 2020, Baden-Wuerttemberg, Mannheim: In the morning, a pedestrian walks in the Planken shopping street past the entrance of a clothing store closed with a grating. Photo: Uwe Anspach/dpa

Where: Mannheim, Baden-Wuerttemberg, Germany
When: 18 Mar 2020
Credit: Uwe Anspach/DPA/Cover Images

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18 March 2020, Baden-Wuerttemberg, Mannheim: In the morning, a pedestrian walks in the Planken shopping street past the entrance of a clothing store closed with a grating. Photo: Uwe Anspach/dpa Where: Mannheim, Baden-Wuerttemberg, Germany When: 18 Mar 2020 Credit: Uwe Anspach/DPA/Cover Images **ONLY AVAILABLE FOR PUBLICATION IN THE UK AND USA**
Source: Uwe Anspach/DPA/Cover Images

En temps de confinement, pas question de partir sur des shootings de mode. Mais chez Zara, ils ont trouvé la solution.

Comment mettre en valeur les derniers modèles d’une marque quand personne ne peut se déplacer pour cause de confinement? Photographes, mannequins, maquilleurs et habilleurs ne font partie des professions jugées nécessaires à l’économie en temps de pandémie. Mais, faut-il pour autant renoncer à montrer ce qui a déjà été fabriqué et que bientôt il sera enfin possible de commander ?

Zara a trouvé une solution élégante : elle ne remet pas en question le confinement, ne bouleverse pas les règles de la distanciation sociale et ne met personne en danger. Elle se contente de transformer les mannequins en femme orchestre. La marque a envoyé les pièces à ses mannequins et à elles donc, de se maquiller (peu, très peu), de s’habiller, de trouver la pose et, éventuellement, de faire la photo. Beaucoup de professions disparaissent au passage, mais le résultat est loin d’être déshonorant.

La nouvelle collection Zara photographiée dans les appartements des mannequins offre, et c’est précieux en ce moments d’éloignement forcé, une proximité sympathique. Qu’elles soient dans leur cuisine ou leur salon, les jeunes femmes laissent passer l’impression qu’elles sont bien chez elles, et que, forcément, les pièces de Zara qu’elles portent n’y sont pas pour rien.

Certes, cette communication d’urgence a du charme et montre qu’il n’est pas toujours nécessaire d’aller sur des plages mythiques pour mettre en valeur un produit et susciter le désir, puis l’acte d’achat. Toutefois, elle ne pourra sans doute pas devenir la règle... le public souhaitant sans doute dans quelques semaines, voire quelques mois, voir d’autres horizons que sa cuisine ou son balcon !

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