Mode & Beauté Les vertiges peuvent être liés à des risques de démence

CoverMedia

27.7.2018 - 17:51

Source: Covermedia

Les personnes qui ont tendance à se sentir étourdies ou à s’évanouir peuvent développer des risques de démence élevés liés à une hypotension orthostatique. C’est ce que révèle une nouvelle étude parue dans le journal Neurology.

Les spécialistes de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health ont analysé les résultats de 11.500 personnes d’un âge moyen de 54 ans qui étaient suivies sur une moyenne de 25 ans. Aucun des participants n’avaient d’antécédents médicaux au début de l’étude, et ils étaient suivis dans le cadre d’un examen initial pour des risques d’hypotension orthostatique, ou d’une baisse soudaine de la tension artérielle.

Il a été découvert que 4,7 pour cent des personnes examinées souffraient de la maladie. « Les chercheurs ont surveillé les participants tout au long de l’étude pour la démence et les AVC avec des visites médicales et la révision des antécédents médicaux, ont-ils déclaré dans un communiqué. Pendant l’étude, 1.068 personnes ont développé la démence et 842 ont fait un infarctus cérébral, qui est une attaque où la circulation sanguine est bloquée à certaines parties du cerveau. »

En résultat, les chercheurs ont rapporté que les personnes souffrant d’hypotension orthostatique au début de l’étude avaient 54 pour cent de risques plus élevés de développer une démence que celles qui n’en avaient pas au début de l’étude. Un total de neuf pour cent des participants sans hypotension orthostatique avaient développé une démence, comparé aux 12,5 pour cent qui en souffraient.

« L’hypotension orthostatique a été liée à des maladies cardiaques, des évanouissements et des chutes, nous voulions donc mener une grande étude pour déterminer si cette forme de tension artérielle basse était aussi liée à des problèmes au cerveau, surtout de démence », a expliqué l’auteure de l’étude Dr, Andreea Rawlings. Elle a ensuite ajouté : « Mesurer l’hypotension orthostatique chez les personnes d’âge moyen pourrait représenter une nouvelle méthode d’identifier les personnes qui ont besoin d’être surveillée de près pour des risques de démence ou d’attaques cardiaques. Il faut plus d’études pour clarifier ce qui peut causer ces liens ainsi qu’enquêter sur des stratégies possibles de prévention. »

L’intégralité de l’étude a été publiée dans le journal Neurology.

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