Que ce soit clair : Giorgio Armani mise sur les valeurs sûres de sa maison et une mode faite pour être portée plutôt que pour épater la galerie avec un défilé spectaculaire. Pari gagné.
Avec son défilé mixte « Atmosphère », qui a présenté 96 tenues le 24 février à la Fashion Week de Milan, Giorgio Armani a fait une véritable déclaration d’intention : Non à la mode spectacle, aussi évanescente qu’un défilé. Oui aux valeurs sûres du classicisme maison. Ce qui n’est pas synonyme de repli identitaire. Au contraire, si la collection automne-hiver 2018-2019 met en avant les lignes-forces de la maison Armani – élégance, fluidité, pureté –, elle ne s’en ouvre pas moins, dans un subtil mélange, aux apports d’autres cultures. Giorgio Armani voit dans cette inspiration une source d’émotion, et, dans un entretien à l’AFP, se situe dans la lignée de Saint-Laurent et le Maroc.
Ce qui signifie, essentiellement, qu’il a animé sa palette grise de couleurs vives, telles le fuchsia, le rouge, le bleu dur, ou plus foncées, comme le violet, le vert sapin ou le bordeaux. Il a aussi introduit le rose poudré et le vert d’eau, joue sur les reflets métallisés et le strass, et va jusqu’à une audacieuse utilisation des sequins.
L’autre apport « ethnique » se révèle dans les tissages multicolores, l’imprimé serpent, dans des tons rosés et gris pâle ; les bijoux ouvragés (colliers, pendentifs), des ponchos en cachemire vaporeux et quelques longues franges, les toques en fourrure (parfois colorée) et les larges bérets.
Côté classique : des pantalons, larges et fluides, longs ou bien, concession à l’esprit du temps, crops (mais juste au-dessus de la cheville), des vestes larges, parfois près du corps ou au style spencer, de longs cardigans en laine ou en fourrure, des jupes midi, des jupes corolle, des jupes longues (certaines frangées de plumes). Des robes du soir, fluides.
Côté innovation, le parti-pris des bottes lacées : très hautes, blanches ou noires, aux talons plats. Rouges, ou violettes, sous le genou pour accueillir une jupe nouée à cette hauteur. Des bottines pointues, aux lacets de couleurs vives cassant le noir du soulier. Des très longues manchettes en fourrure. Et un clin d’œil au « no gender » avec, pour femme, un superbe smoking fluide, à la coupe masculine, mais entièrement serti de strass gris.
Pour les hommes, des costumes gris en laine impeccablement coupés, du velours, des vestes multipoches plaquées, ou plus classiquement à double boutonnage, portées sur polo ou gilet assorti fermé jusqu’au cou (ah, le gilet milanais !). Et quelques manteaux douillets. Plusieurs jogpants modernisent la silhouette.
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