Mode & Beauté Organiser des dîners préviendrait les pertes de mémoires chez les personnes âgées

CoverMedia

11.4.2019 - 17:15

Woman serving tabbouleh to her guests during a summer dinner

When: 21 Jun 2016
Credit: Andrés Benitez/Westend61/Cover Images
Woman serving tabbouleh to her guests during a summer dinner When: 21 Jun 2016 Credit: Andrés Benitez/Westend61/Cover Images
Source: Andrés Benitez/Westend61/Cover

Les activités sociales, comme l’organisation d’un dîner entre amis, seraient d’une grande aide pour contrer les pertes de mémoire en vieillissant. C’est ce que démontre une étude de l’université d’Alberta au Canada.

D’après une étude de l’université d’Alberta au Canada, les activités sociales jouent un rôle non négligeable pour prévenir la perte de mémoire en vieillissant. L’équipe de chercheurs a identifié plusieurs facteurs au cours de son étude sur la mémoire et son déclin chez les personnes de plus de 55 ans.

Après avoir analysé les données d’une étude sur le long-terme faite sur des adultes à Edmonton, les scientifiques ont trouvé que les personnes qui n’avaient pas de perte de mémoire étaient plus souvent des femmes, ayant reçu une bonne éducation et ayant une vie riche en activités sociales, comme organiser des dîners. Parmi les autres recommandations pour éviter la perte de mémoire, on retrouve également l’apprentissage d’une nouvelle langue et l’utilisation des ordinateurs.

La professeure en psychologie et auteure de l’étude, Peggy McFall, explique qu’en ayant « trouvé les facteurs à risque pour la perte de mémoire et son déclin », ils ont trouvé qu’il était « possible d’utiliser ces facteurs pour améliorer les problèmes des adultes vieillissants ». Avec son collègue, le professeur Roger Dixon, ils ont utilisé une machine d’apprentissage pour analyser les données et ont trouvé que les bienfaits des activités sociales ne se limitaient pas à la mémoire, mais aussi à une meilleure santé cardiovasculaire. Les personnes âgées entre 55 et 75 ans avec une bonne mémoire ont, en plus d’un cœur en bonne santé, moins de symptômes dépressifs.

La Dr McFall espère que sa recherche va aider à mettre en place des stratégies pour combattre d’autres maladies liées à la mémoire, comme la démence et Alzheimer. Elle suggère également que les médecins ciblent des groupes à risque, comme les hommes sédentaires et les encourager à améliorer leurs activités sociales et éducatives.

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