Mode & Beauté Paris Fashion Week Automne/hiver 19-20 : Ann Demeulemeester

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1.3.2019 - 16:12

Source: Covermedia

Sous la direction artistique de Sébastien Meunier, la maison Ann Demeulemeester a présenté à Paris lors de Fashion Week Automne/hiver 19-20 une courte collection très élégante dans sa démesure maîtrisée. Superbe !

Si vous n’aimez pas les années 1970, passez votre chemin ! Mais si vous aimez la fantaisie de ces années alliée à la créativité et la maitrise de Sébastien Meunier pour revisiter cette période qu’il n’a pourtant pas connue, vous allez être ravie par le défilé de la maison Ann Demeulemeester lors de la Fashion Week Automne/hiver 19-20.

Avec une nette mise en avant du rouge, du rose et du violet, le styliste a joué sur la longueur et l’ampleur des robes et des tuniques, l’amplitude des pantalons et des manches de chemisier, ou au contraire sur le côté près du corps de pantalons courts, pour créer des silhouettes qui font revivre les grandes heures de la période folk, pop et même rock, quand le noir vient s’inscrire dans la partie.

On repère les longueurs démesurées, l’ampleur des formes, les tissus soyeux et vibrants, le contraste entre des éléments de vestiaire masculin (jaquette, gilet de costume, etc.) et leur traitement sur des tissus satinés, le choc de couleurs (noir et jaune), le camaïeux tout en finesse ou la monochromie démonstrative.

On aime de longues robes aux immenses plissés et décolletés plongeants, les longues slip dress superposées, l’originalité des larges parures de plumes masquant la poitrine, agrémentées de très longues franges, les amples robes façon romantique portées sur des pantalons courts et des bottes militaires, les tailleurs gilet long pantalon en satin broché rouge, le velours frappé, l’immense manteau noir ou blanc en fourrure de chèvre de Mongolie (tellement années pop !) et une longue robe blanche près du corps, coupée dans le biais et recouverte en partie d’une sorte de filet de pêche. On aime bien aussi le gros pull de laine écrue torsadée porté sur une longue jupe de satin volantée. Et on avoue une faiblesse pour les longs gants de cuir coloré, façon Gilda, qui accompagnent plusieurs tenues.

On n’est pas moins fan de la ficelle comme lien pour fermer des manteaux, le chapeau signature qui fait penser, comme le long gilet sans manches qui revient dans le défilé, à un chasseur de primes dans un vieux western (mais qui est aussi un des types de chapeaux remis au goût du jour dans les années 1970 et le retour du folk). Mais c’est l’enthousiasme qui l’emporte !

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