Mode & Beauté Polémique : encore et toujours le sequin, y en a marre

Le sequin peut avoir son charme, mais à haute dose, on explose ! Les paillettes, non merci !

C’est vrai, on n’a plus 8 ans ! L’âge des paillettes et l’engouement pour tout ce qui brille devrait être depuis longtemps dépassé pour l’adulte que nous sommes. Et pourtant, il suffit de jeter un coup d’œil en boutique pour se rendre à l’évidence : le sequin, la paillette – quel que soit le nom que l’on lui donne, c’est toujours le même concept – est partout et surtout là où on ne l’attend pas.

Que ce soit un haut épaules nues (Topshop) qui vous transforme en pom-pom girl sexy (un oxymore), un long débardeur tricoté sans manche agrémenté de gros sequins ronds en plastique façon 1950 (Bottega Veneta), un short en sequins multicolores (Mira Mikati) ou, pire encore, un combi-short entièrement pailleté en quatre larges bandes de couleur (Topshop), et même un poncho (Topshop), il n’est pas une pièce qui échappe à la sequinade. Et encore, on vous a épargné les sweats, pantalons et robes, sans compter les chaussures et sacs à mains.

Je ne vois qu’un avantage au sequin : il vous aide à retrouver votre chemin, car tel les petits cailloux blancs du Petit Poucet, il se dépose sur votre chemin au fil de vos déplacements. Il est vrai que le sequin, en plus d’être brillant et de vous transformer en point de mire, est fragile au point de se détacher au moindre frottement. Je vous laisse imaginer à quoi ressemble un short ou un combi-short à la fin de la soirée !

Vous trouvez que j’exagère, que les mânes des stylistes géniaux des Années folles qui ont mis le sequin à la mode et ceux des années 60 qui s’en sont inspirés pour mieux les détourner, méritent mieux que cet oukase ?

Sans doute, mais dans les années 20, le sequin était bien à sa place, dans la folie de la nuit. Et le gros sequin des années 60-70 avaient un côté provocateur et drôle qui les rendait acceptables, sinon désirables.

Là, le raz-de-marée du sequin fatigue même les mieux disposées.