Mode & BeautéPolémique Fashion : la mode durable comment ne pas se tromper
CoverMedia
1.8.2018 - 13:09
La mode est la deuxième industrie mondiale la plus polluante. Cela demande réflexion et action de notre part, et donc d’être vigilant quand les marques s’affichent « durables ».
Après le pétrole, c’est la mode qui est l’industrie la plus polluante.
Remarquons, au passage, que l’industrie du vêtement fait aussi appel au pétrole (chimie, transports, etc.).
Et, contre cette pollution qui nous revient dans la figure comme un boomerang et laissera peut-être nos enfants et petits-enfants avec une planète terriblement désolée, il nous appartient d’agir. Car c’est nous qui sommes au bout de la chaîne de l’industrie, mais, aussi dans une certaine mesure, à son origine. Sans acheteur, pas de mode, pas d’industrie. Il est temps de faire entendre notre voix pour qu’une mode véritablement durable remplace l’industrie polluante, gourmande en ressources naturelles et génératrice de maladies professionnelles innombrables.
Véritablement « durable » ? Mais le mot est sur toutes les lèvres de la profession, donc tout va bien.
Non ! La mode, comme la plupart des industries lave plus vert… le « greenwashing » y est aussi la règle : la preuve, la pollution qu’elle génère va croissant.
Mais d’abord, que veut dire le terme « durable » ?
Tout simplement que l’industrie minimise au maximum les risques de pollution au court de son process. Et aussi, que la culture des plantes qu’elles utilisent (coton, par exemple) ne fragilisent pas les sols, que les réserves d’eau (rivière, nappes phréatiques) ne soient pas détournées à son profit (et bien sûr, pas polluées par elle).
Le terme doit aussi inclure le recyclage des vêtements, dans la mesure où des milliers
Il ne faut pas confondre « durable » avec éthique, même si les deux devraient aller de pair.
Parmi les marques qui se soucient véritablement de faire bouger les lignes, celle de Stella McCartney, qui a des équipes spécialement engagées dans la recherche de matériaux teintures, etc., moins polluants, pourrait servir d’exemple, bien qu’elle ait une clientèle aisée qui peut payer le prix de ses recherches et efforts pour trouver des moyens alternatifs à ceux qui polluent.
A l’autre bout de l’échelle des prix, Zara et H&M ont lancé des initiatives censées sensibiliser les clients ; des pièces créées dans un esprit durable (mais combien sur les milliers de vêtements et accessoires designés et produits chaque année par ces marques spécialistes de la « fast fahion » ?
C’est sur le côté recyclage que certaines marques jouent le jeu. Comme Levi’s et sa « Waste-less collection » (moins de gâchis), qui a créé une collection faite avec 20% de déchets recyclés. Ou Adidas et une de ses paire de baskets (mais qu’en est-il de tous les autres modèles).
On voit donc que, hormis chez Stella McCartney, les efforts sont plus cosmétiques que véritablement efficaces.
C’est là que nous, consommateurs et amateurs de mode, nous devons intervenir pour réclamer de vraies mesures. Car, malheureusement, s’il est bien une solidarité sur Terre, c’est celle des effets délétères de la pollution. Elle finit par gagner l’ensemble du globe et nous touchera tous.
Au Mexique, un garage qui se transforme en restaurant de tacos
A Mexico, les amateurs de tacos se pressent à El Vilsito, une «taqueria» qui voisine avec un garage. Une paroi à peine sépare les mécaniciens et les cuisiniers.
03.07.2023
Gala du MET: Ceux qui nous ont éblouis sur le tapis rouge
Nous aimons particulièrement regarder le gala du MET, car il n'y a pas d'autre événement où l'on peut voir des tenues aussi extraordinaires. Le thème de cette année? L'âge d'or. Dans notre vidéo, les tenues les plus spectaculaires.
03.05.2022
Les myrtilles, c'est bon pour la tête!
Selon une étude scientifique, une poignée de myrtilles par jour pourrait aider à prévenir la démence.
30.05.2022
Au Mexique, un garage qui se transforme en restaurant de tacos
Gala du MET: Ceux qui nous ont éblouis sur le tapis rouge