Mode & Beauté Polémique fashion : se marier en baskets ?

La basket est-elle vraiment une chaussure comme les autres ? Il faut le croire, puisque certaines la portent le jour de leur mariage... en faisant grincer des dents, néanmoins !

Plus le nombre de mariages décline, et la pente est rude, plus les préparatifs et les tenues deviennent impressionnants. La robe de mariée est source de réflexions, d’essayages, de casse-tête... Et bien entendu, les accessoires, voile, diadème, sac et chaussures sont soumis aux mêmes angoisses de la décision finale.

Jusqu’il y a peu, les chaussures étaient hautes, la plupart du temps des escarpins ou d’élégantes sandales. Mais, patatras, depuis que l’on a vu Julia Roberts en robe de mariée et en baskets dans Just Married (ou presque), la mode du mariage en sneakers commence à s’installer. Bien entendu, personne n’a retenu que les baskets étaient là pour s’évader de l’horizon étroit de la vie maritale... Personne ? À moins que cette nouvelle tendance soit en fait un acte manqué, diront les perfides qui pensent que les baskets, ras-le bol !

En tout cas, la mode peut se comprendre, d’un strict point de vue pratique. Le mariage est une torture pour les pieds, enfin, le jour de la cérémonie. Et si la robe est très longue, pourquoi ne pas en profiter pour avoir les pieds confortablement calés dans des tennis ? C’est bien pour préserver ceux d’une reine que les Chelsea boots sont passées dans l’histoire ! Alors, toute mariée ne vaut-elle pas Victoria ?

Sans doute... D’autant que des modèles de luxe, très élégants, peuvent donner le change si on finit par se faire surprendre (Chanel, Jimmy Choo, Roger Vivier, notamment). En tout cas, si aucun mariage de star ou royal n’a évoqué ce phénomène, tout le monde se souvient de Serena Williams en robe longue et baskets lors du mariage du prince Harry et Meghan Markle. La sportive a avoué qu’elle pratiquait régulièrement l’échange de chaussures pour pouvoir passer une agréable soirée. Donc, invitées et demoiselles d’honneur peuvent sans doute faire l’expérience.

Si les détracteurs opposeront que la tenue d’un corps chaussé de baskets n’a rien à voir avec celui d’un corps sur hauts talons, on peut toujours répondre que l’on ne veut plus souffrir pour être belle !

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