Mode & Beauté Polémique : l’influenceuse virtuelle

CoverMedia

15.3.2018 - 13:09

Source: Covermedia

Après les influenceuses, les influenceuses virtuelles. À quand les clientes virtuelles, elles aussi ?

Quelle est l’influence des influenceuses qui se retrouvent par milliers sur Instagram ? Leur nombre indique l’inanité de la chose. S’il y a des milliers de tendances, alors il n’y en a aucune. Leur influence est donc virtuelle…

Virtuelle, vous ne croyez pas si bien dire. Une personne (ou un groupe ?) a eu l’amusante et terrifiante idée de prendre le terme au pied de la lettre en créant un avatar d’influenceuse.

Elle a un nom, Miquela Sousa, une frimousse sympathique, un profil, des images qu’elle partage en veux-tu en voilà, elle aime les marques à la mode (non ?), elle s’adonne à la musique et a même sorti son premier single. Voix synthétique et boîte à rythme. Profession : influenceuse virtuelle.

Miquela a tous les talents et tous les avantages : elle ne verra ni bouton d’acné ni ride, ni prise de poids malvenue gâcher sa plastique. Et ses enthousiasmes ou ses peines ont ou auront la saveur du Canada Dry, comme du vrai, mais pas du vrai.

Après l’influenceuse, qui sait si les nouvelles technologies ne vont pas donner naissance à toute une myriade d’acheteuses virtuelles ? Qui paieront en monnaie virtuelle. Est-ce vraiment ce que veulent les marques ? Ne plus avoir de clients ? On peut se poser la question en tout cas, quand le designer de Givenchy conçoit un modèle haute couture pour une chanteuse pop japonaise qui n’a aucune existence. Cela dit, c’est une bonne façon d’éviter les débordements en tout genre. Plus de mannequin, plus de harcèlement… Veut-on vraiment en arriver là ?

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